La Banque mondiale, le Partenariat mondial pour l’éducation et la société civile visent l’amélioration de l’éducation grâce à des initiatives de santé scolaire
A l'heure du déjeuner dans une école primaire au Laos. Crédit: GPE/Stephan Bachenheimer

LONDRES / WASHINGTON, 16 juin 2016  - La Banque mondiale, le Partenariat pour le développement de l’enfant du Collège impérial de Londres (Partnership for Child Development (PCD) et Sightsavers unissent leurs efforts en soutien aux Etats d’Afrique et d’Asie qui cherchent à renforcer leurs programmes nationaux de santé et d’alimentation scolaires. L’initiative est soutenue et financée par le Partenariat mondial pour l’éducation, qui aide plus de 60 pays à faible revenu ou de la tranche inférieure des pays à revenu intermédiaire à garantir que chaque enfant, ceux les plus défavorisés et les plus marginalisés en priorité, bénéficie d’une éducation de base de qualité.

Chaque année, les enfants de pays à faible revenu manquent près de 500 millions de journées d’école à cause de problèmes de santé causés par la malnutrition, les infections parasitaires, les troubles de la vue et le handicap. Les écoles constituent une plateforme efficace pour des interventions sanitaires simples, favorisant ainsi la réduction des taux d'absentéisme et de décrochage scolaire, et l'amélioration du développement cognitif et de l'apprentissage chez l'enfant.

Les écoles peuvent être efficaces pour une éducation sanitaire, et des lieux de choix pour des interventions éprouvées, simples et économiques, qui bénéficient aux enfants et permettent d’améliorer leur apprentissage,” a déclaré Alice Albright, Directrice générale du Partenariat mondial pour l’éducation. Cette initiative favorise le cercle vertueux de santé et d'éducation, et contribue à renforcer la planification nationale de l’éducation.”

Cette nouvelle initiative vise à catalyser une plus grande compréhension de la façon dont les Etats peuvent intégrer les interventions de santé et d'alimentation scolaires au niveau national dans leur plan sectoriel de l'éducation. L’initiative est axée sur deux piliers de la santé et de l’alimentation scolaires : le traitement antiparasitaire et la détection des troubles de la vue. Ces deux interventions simples peuvent constituer une plateforme pour d’autres interventions.

La santé en milieu scolaire est essentielle au développement des enfants et affecte leurs capacités d’apprentissage et de réussite,” a déclaré Claudia Costin, Directrice principale du Pôle Éducation de la Banque mondiale. “L'amélioration de la santé et de l'alimentation des enfants en âge d'aller à l'école a un impact significatif sur l’âge de leur inscription, la fréquence de leur fréquentation et leurs performances scolaires.”

Dans une première phase, l’initiative soutiendra les gouvernements du Cambodge, de l’Éthiopie, du Ghana et du Sénégal dans la distribution de traitements antiparasitaires et l’organisation de tests de dépistage des troubles de la vue pour 40 000 enfants scolarisés, avec la fourniture de lunettes à ceux qui en ont besoin.

"Parvenir à l’éducation pour tous ne se cantonne pas à fournir des manuels scolaires et des enseignants, il nous faut également nous préoccuper de la santé et du bien-être des enfants”, a affirmé le Dr. Lesley Drake, Directrice générale de PCD. “Des enfants en bonne santé et heureux ont de meilleures capacités d’apprentissage. Grâce à ce programme, de nombreux enfants qui resteraient autrement exclus de l’éducation pourront aller à l'école et y rester afin de bénéficier d'un apprentissage de plus grande qualité.”

Actuellement, plus de 600 millions d’enfants en âge d’être scolarisés souffrent d’une infection parasitaire dont le traitement est un des moyens les plus économiques d’augmenter la fréquentation scolaire. Avec un coût de 0,50 dollar par enfant et par an, le traitement antiparasitaire scolaire permet de réduire l’incidence des infections et l’absentéisme scolaire de 25 pourcent.

L’intégration réussie du dépistage des troubles de la vue et des programmes de traitement antiparasitaire dans les systèmes scolaires peuvent largement contribuer à une réduction des taux d’absentéisme et de décrochage et à une amélioration des acquis scolaires et du développement cognitif des enfants. Ceci pourra constituer une plateforme à laquelle d’autres initiatives de santé peuvent être intégrées et mises en œuvre de façon économique,” selon Dr. Imran A. Khan, Directeur stratégique du programme et Conseiller technique mondial en chef chez Sightsavers.

De même que l’infection parasitaire, les troubles de la réfraction – le besoin de lunettes – limitent également les opportunités scolaires de nombreux enfants. Près de 10 pourcent des enfants scolarisés dans les pays à faible revenu souffrent de troubles de la réfraction, qui peuvent, dans une grande majorité, être corrigés par le port de lunettes de vue appropriées. Cependant, la majorité des enfants des pays à faible revenu ne porte pas de lunettes par manque d’information, manque d’optométristes et du fait du coût élevé des lunettes.

Cette approche a déjà été menée dans un projet pilote en partenariat avec le gouvernement cambodgien en 2012. Plus de 13 000 enfants ont été dépistés et traités, et plus de 100 enseignants et membres du personnel de la fonction publique formés à cette méthodologie.

Le partenariat travaille en collaboration avec des experts du domaine, afin de développer des matériels d’orientation qui permettront à tous les gouvernements de recréer des programmes du même type à plus grande échelle.

Les enfants souffrant d’un handicap, d’une mauvaise santé et mal nourris représentent un des groupes les plus marginalisés dans la société. Cette nouvelle initiative permettra aux gouvernements d’instaurer des programmes de santé et d'alimentation scolaires inclusifs et durables qui veilleront à ce qu'aucun enfant, aussi défavorisé soit-il, ne soit laissé pour compte. 

Pour de plus renseignements, veuillez contacter  :

Francis Peel, Partenariat pour le développement de l’enfant, Collège impérial de Londres, tél. 0207 594 3292 ou f.peel@imperial.co.uk 
Patricia da Camara, Banque mondiale, tél. +1 202 473 4019 ou pdacamara@worldbankgroup.org

Alexandra Humme, Partenariat mondial pour l’éducation, tél. +1 202 458 5511 ou ahumme@globalpartnership.org

Maria Fsadni, Sightsavers, tél. 01444 446677 ou mfsadni@sightsavers.org

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Notes à l’intention des journalistes

Le Partenariat pour le développement de l’enfant (PCD) est un consortium mondial d’organisations de la société civile, d’institutions académiques et d’experts techniques, basé au sein du Département d’épidémiologie des maladies infectieuses du Collège impérial de Londres. Travaillant auprès de plus de 50 pays, il est à l’avant-garde de l’harmonisation des efforts multisectoriels visant à permettre aux pays à faible revenu de mettre en place des programmes efficaces, échelonnés et durables de santé et d'alimentation scolaires.
Suivez-nous sur Twitter @schoolshealth
www.imperial.ac.uk/PCD   

La mission du Groupe de la Banque mondiale (BM) est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer le niveau de vie des populations des pays en développement. La Banque est le plus important bailleur de fonds extérieur au monde en matière d’éducation dans les pays en développement, de l’enseignement préscolaire et primaire jusqu’à l’enseignement supérieur. Depuis 2000, la Banque a investi 42 milliards de dollars dans l’éducation.
Suivez-nous sur Twitter @WBG_education
http://www.banquemondiale.org/

Le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) œuvre aux côtés de plus de 60 pays en développement afin de garantir à chaque enfant une éducation de base de qualité, la priorité étant accordée aux enfants les plus défavorisés, les plus vulnérables et ceux vivant dans des pays fragiles ou touchés par un conflit. Le Partenariat mondial finance l’éducation et soutient les pays en développement afin d'établir des systèmes éducatifs efficaces basés sur une planification et des politiques fondées sur des faits probants.
Suivez-nous sur Twitter @GPforEducation
http://globalpartnership.org/fr

Sightsavers est un organisme de bienfaisance enregistré auprès des autorités britanniques (Numéros 207544 et SC038110) qui travaille dans plus de 30 pays en développement afin de lutter contre la cécité, redonner la vue et sensibiliser à l’inclusion sociale et à l’égalité des droits pour les personnes ayant un handicap.
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www.sightsavers.org

A l'heure du déjeuner dans une école primaire au Laos. Crédit: GPE/Stephan Bachenheimer

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