L’engagement du Partenariat mondial pour l’éducation en faveur de « Girls CHARGE » pour l’action de la Clinton Global Initiative

Le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE ou Partenariat mondial), crée en 2002, constitue le seul mécanisme multilatéral visant à fournir une action coordonnée dans le but de développer de meilleurs systèmes d'éducation qui peuvent offrir une éducation de base de qualité à tous les enfants, dans les pays les plus pauvres du monde. Le Partenariat mondial est passé de 7 à 59+ pays en développement partenaires au cours de la dernière décennie et comprend également des gouvernements donateurs, des organisations internationales, la société civile, le corps enseignant ainsi que le secteur privé et des fondations. 

Le Partenariat mondial s’engage à augmenter le taux d'achèvement du primaire des filles dans les pays éligibles du GPE [1] de 74% à 84% entre 2015 et 2018, ce qui signifie que plus de 2,5 millions de filles termineront l'école primaire. Le GPE y parviendra en finançant des plans sectoriels de l'éducation nationale qui privilégient l'éducation des filles.  

En outre, au cours de cette même période de quatre ans, le soutien du GPE aux pays en développement assurera une augmentation de 10% du taux d'achèvement du premier cycle de l'enseignement secondaire pour les filles, passant de 44% à 54%, ce qui signifie que plus 2 millions de filles termineront le premier cycle de l'école secondaire. De manière générale, le nombre d'enfants qui terminent l'école primaire chaque année et démontrent des compétences de base en lecture et en calcul augmentera de 25%, passant de 16 millions en 2014 à 20 millions en 2018.

Veiller à ce que « toutes les filles dans les pays soutenus par le GPE achèvent avec succès l'école primaire et aillent à l'école secondaire dans un environnement sûr et propice à l’apprentissage » est un objectif stratégique du Partenariat mondial pour l'éducation. Les répercussions de l'amélioration de l'accès à l'apprentissage s’étendent bien au-delà du secteur de l'éducation.

Globalement, sur les 58 millions d'enfants non scolarisés, 31 millions sont des filles. Ces filles sont plus susceptibles d’être confrontées aux mariages précoces et forcés, aux mutilations génitales féminines, à de faibles perspectives d'emploi et à une santé moins bonne pour elles-mêmes et leurs enfants. Les avantages de l’éducation des filles sont fondés sur des preuves: les chances de survie au-delà de 5 ans d’un enfant dont la mère est capable de lire, sont augmentées de 50%; si toutes les filles en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l'Ouest recevaient un enseignement primaire, le mariage des enfants chuterait de 14%. L'éducation, surtout au niveau secondaire, dote les filles de connaissances et de compétences nécessaires pour participer plus efficacement au progrès politique, économique et social de leurs sociétés. L'éducation favorise l’émancipation des filles.  

Au cours des 12 dernières années, le Partenariat mondial et ses partenaires ont permis d'inscrire environ 10 millions de filles à l'école ; 8 millions ont été scolarisées entre 2011 et 2014. Nous continuerons de donner la priorité à l'augmentation de l'accès des filles au cours des quatre prochaines années. 

En janvier 2015, le Partenariat mondial lancera un nouveau modèle de financement axé sur les résultats afin d’inciter les 59+ pays du GPE à recueillir plus de données précises sur l'accès des filles à une éducation de qualité et leurs résultats d'apprentissage. Les données comprendront des renseignements fiables sur les facteurs tels que le revenu familial, la géographie, le handicap, l'origine ethnique, la langue et d’autres, qui sont des facteurs déterminants pour savoir si les filles ont accès à un enseignement de qualité. Sur la base de ces données, les pays en développement partenaires du GPE seront mieux équipés pour identifier où sont les besoins les plus grands et si les politiques et les interventions fonctionnent. En outre, ils seront encouragés à mettre en place des stratégies visant à améliorer l'équité, ce qui signifie un traitement juste et impartial pour tous les enfants, indépendamment du lieu où ils vivent, qu'ils soient garçons ou filles ou bien qu’ils soient handicapés ou non.

 

[1] Afghanistan, Bangladesh, Bénin, Bhoutan, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, Comores, République démocratique du Congo, République du Congo, Côte d'Ivoire, Dominique, Erythrée, Ethiopie, Gambie, Grenade, Guinée , Guinée-Bissau, Guyana, Haïti, Kenya, Kiribati, République kirghize, République démocratique populaire lao, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi, Maldives, Mali, Iles Marshall, Mauritanie, Micronésie, Mozambique, Myanmar, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Rwanda, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Soudan, Sierra Leone, Iles Salomon, Somalie, Soudan du Sud, Sainte-Lucie, Saint-Vincent, Tadjikistan, Tanzanie, Timor-Leste, Togo, Tonga, Tuvalu, Vanuatu, Yémen, Zimbabwe.

 

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