« Inutile de parler d’argent sans expliquer comment nous comptons obtenir des résultats. »
Porter la voix de l’Afrique au Conseil d’administration du Partenariat mondial
20 juin 2014 par Caroline Schmidt, UNHCR Regional Representation - West Africa
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Lecture : 6 minutes
Participants at the GPE Africa Constituency Meeting, 11-13 June 2014, Burundi

Les représentants des trois groupes de pays partenaires d’Afrique du Partenariat mondial pour l’éducation se sont réunis à Bujumbura, au Burundi au début du mois afin de préparer la future réunion du Conseil d’administration du Partenariat mondial qui se tiendra les 27 et 28 juin, 2014 à Bruxelles, Belgique, à la suite de la grande conférence de reconstitution des ressources. Les représentants des Ministères de l’éducation de 37 pays en développement partenaires se sont préparés pour la réunion du Conseil et ont discuté des moyens de renforcer davantage la communication, la coordination et l’apprentissage au niveau régional dans leurs régions et pays. 

La structure de la gouvernance du Conseil d’administration du Partenariat mondial est conçue pour garantir la participation inclusive dans la prise de décision et faciliter le partage de l’information et l’échange de connaissances au sein du partenariat. Il y a actuellement 59 pays en développement partenaires dans le Partenariat mondial. Sur les 19 groupes du Conseil d’administration, trois représentent 38 pays d’Afrique.  

La préparation des réunions du Conseil du Partenariat mondial

Depuis 2012, l’Initiative allemande BACKUP Education en Afrique (BACKUP Education) – un programme mis en œuvre par la Coopération internationale allemande (GIZ) pour le compte du Ministère fédéral allemand de la Coopération et du Développement économique (BMZ) – soutient les trois groupes des pays partenaires d’Afrique du Partenariat mondial dans l’organisation de ces réunions. Celles-ci sont autant d’occasions importantes pour que les membres de chaque groupe discutent et créent un consensus sur les questions à aborder au Conseil. Les réunions face à face aident également les trois groupes à être en contact et à échanger des informations.

La valeur de ces réunions se traduit par un partenariat régional plus fort, une voix remarquablement renforcée et des contributions de la part des membres africains du Conseil au cours des réunions du Conseil et de ses comités techniques.  Les membres africains du Conseil sont également d’importants défenseurs de la mission et de la stratégie du Partenariat mondial pour l’éducation en Afrique.

Une aide à l’efficacité des pays en développement partenaires dans le rôle de membres du Conseil 

Le Secrétariat du Partenariat mondial soutient ces réunions de groupes et y participe afin de garantir la bonne compréhension des principes et procédures du Partenariat, ainsi que pour informer sur les nouveaux développements importants. Ceci aide les pays en développement partenaires à mieux utiliser les ressources à leur disposition – pour le grand bénéfice des enfants de leurs pays. 

Lors de la réunion à Bujumbura, les pays en développement partenaires ont aussi été invités à prendre de nouveaux engagements forts pour permettre au plus grand nombre de filles et de garçons d'achever le cycle primaire, augmenter l’accès à l’éducation et améliorer la qualité de l’apprentissage. D’autres domaines nécessitant davantage d’attention et d’engagement, notamment l’efficacité des systèmes éducatifs, une meilleure collecte des données sur l’éducation et davantage de responsabilité quant aux modalités de dépenses des fonds.  

Des promesses importantes sont attendues de la part des pays en développement lors de la reconstitution de ressources du Partenariat mondial

Tous les engagements pris par les représentants des pays feront participeront aux promesses que le Partenariat mondial pour l’éducation recherche au cours de sa campagne de reconstitution des ressources.  Plus de 40 ministres des pays en développement partenaires sont attendus lors de la Conférence de reconstitution des ressources la semaine prochaine à Bruxelles, et la plupart d’entre eux sont décidés à s’engager.  

Djibril Ndiaye Diouf, Directeur de la Planification et de la Réforme de l’éducation pour le Ministère de l’éducation du Sénégal a sollicité ses collègues africains pour qu’ils s’engagent à augmenter leur financement domestique du secteur de l'éducation, dans l’objectif qu'il atteigne au moins 20 % de leur budget national.  Cela encouragerait les bailleurs de fonds à atteindre l'objectif de 3,5 milliards fixé par le Conseil d’administration pour continuer à soutenir efficacement les besoins des pays en développement partenaires. 

Diouf a remarqué : « Le Partenariat est actuellement le seul mécanisme soutenant les pays dans l’élaboration de leur planification de stratégie sectorielle de l’éducation. Cette planification nous aide à nous focaliser davantage sur la performance.  De nos jour, on ne peut solliciter des ressources financières sans garantir leur transformation en résultats. »

Grâce à des réunions telles que celle de Bujumbura, les pays en développement partenaires ont l’occasion de collaborer directement en identifiant et en tirant les enseignements des stratégies empiriques de réponse aux principaux problèmes du secteur. L’initiative BACKUP Education est bien placée pour aider les pays partenaires africains dans le suivi de projets spécifiques nationaux et régionaux. Le Secrétariat du Partenariat mondial a noté des améliorations significatives des Revues sectorielles conjointes et des Plans sectoriels de l’éducation. Dans une large mesure, celles-ci peuvent être attribuées aux échanges organisés entre les pays membres. 

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