3 exemples d’enseignement en langue maternelle
Découvrez le soutien du GPE à l’enseignement en langues locales à Madagascar, au Rwanda et en Zambie
21 février 2017 par Secrétariat du GPE
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Lecture : 4 minutes
École communautaire de Masindray, Madagascar. Crédit : GPE/Carine Durand

Aujourd'hui, nous célébrons la Journée internationale de la langue maternelle. Là où c’est possible, le GPE soutient l’enseignement en langue maternelle pour une éducation de qualité. Voici un aperçu de trois pays où le GPE apporte ce type de soutien.

À Madagascar, distribution de manuels scolaires en malgache et en français

Ces deux élèves de l’école communautaire de Masindray, commune d’Analavory, à Madagascar sont fiers de nous montrer leur nouveau manuel scolaire. Il est en malgache, leur langue maternelle.

En septembre dernier, l’école a reçu 54 manuels scolaires grâce au programme financé par le GPE. Cela n’est pas suffisant, mais c’est un bon début sur la voie de notre objectif : parvenir à un ration d’1 manuel pour deux élèves dans le programme, au lieu d’1 manuel pour 30 élèves dans les premières années scolaires en 2015.

À Madagascar, les enfants apprennent à lire et suivent également d’autres matières en malgache jusqu’à la 3e année, après quoi la langue d’enseignement devient le français, deuxième langue officielle du pays. À partir de la 4e année, le français est utilisé comme langue d’enseignement, et le malgache devient une matière à part entière jusqu’au lycée.

Veiller à ce que les enfants puissent d’abord apprendre dans une langue qu’ils comprennent fait une énorme différence pour leur réussite scolaire.

Au Rwanda, les enfants débutent leur apprentissage dans leur langue maternelle

École maternelle Jean de la Mennais au Rwanda. Crédit :  GPE/Alexandra Humme

École maternelle Jean de la Mennais au Rwanda. Crédit : GPE/Alexandra Humme

Photo Credit: GPE/Alexandra Humme

Ces deux garçons de l’école maternelle Jean de la Mennais du district de Burera, au Rwanda, sont occupés à regarder des livres d'images. Ils ne savent pas encore lire, mais le kinyarwanda, leur langue maternelle, est la langue dans laquelle ils feront cet apprentissage.

Enseigner les compétences fondamentales (lecture, écriture et calcul précoces) et la pensée critique dans une langue que l’enfant parle et comprend est un des moyens les plus efficaces de lutter contre l’échec scolaire et le décrochage dans les premières années de scolarisation.

En Zambie : retour aux langues locales

Avec le soutien d’un financement du GPE de 35,2 millions de dollars, les autorités locales du district de Chavuma, en Zambie, ont réintroduit le luvale, une des langues locales, dans le système scolaire de la 1ère à la 4e année. Parents et grands-parents sont enthousiastes, car cela va selon eux contribuer à renforcer les liens intergénérationnels.

Des écoles comme l’école primaire Sanjogo mettent au défi les élèves d’apprendre à lire à la fois en luvale et en anglais. Depuis la mise en œuvre du programme, les autorités ont remarqué une augmentation significative des scores aux tests de lecture, écriture et calcul des premières années scolaires, en comparaison avec les années précédentes.

La revue ne s’est portée que sur un échantillon d’établissements, mais les résultats sont encourageants, puisque davantage d’enfants sont capables dès le début de leur scolarité de lire et compter dans leur langue maternelle comme en anglais.

 

En savoir plus sur l’action du GPE à Madagascar, Rwanda and Zambie

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