Coopérer avec le Canada pour assurer l’avenir des enfants dans les pays pauvres
Réflexions d'Alice Albright sur sa récente visite au Canada
05 avril 2014 par Alice Albright, GPE Secretariat
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Lecture : 6 minutes
A boy writes on the blackboard in Burundi

La semaine dernière, j’ai eu la chance de me rendre au Canada pour mon deuxième voyage enneigé en l’espace d’un mois. Cette visite à Ottawa m’a donné l’occasion de rencontrer des parlementaires, de hauts responsables gouvernementaux, des partenaires de la société civile et des représentants des médias pour discuter de l’engagement du Canada en faveur du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et des progrès accomplis par celui-ci.

L’éducation, vecteur de changement

À Ottawa, j’ai été heureuse d’entendre que le Gouvernement canadien avait à cœur de promouvoir l’éducation. J’ai été très encouragée par le fait que mes interlocuteurs ont déclaré à plusieurs reprises que l’éducation était « la prochaine pièce maîtresse » du travail impressionnant accompli dans le domaine de la santé maternelle, néonatale et infantile, dont le gouvernement s’est fait le champion depuis 2010. Toutes les parties prenantes s’accordent à reconnaître que l’éducation est un secteur fondamental, qui a des retombées positives sur d’autres secteurs et un impact indéniablement favorable sur une série de résultats au plan du développement à long terme.

Un haut fonctionnaire que j’ai rencontré m’a dit que l’heure était venue de cesser de considérer l’éducation comme un coût récurrent pour y voir un investissement dans le changement. Je ne pouvais qu’être d’accord.

Les partenaires canadiens impliqués dans l’éducation sont très nombreux

J’ai aussi eu le privilège d’en apprendre davantage sur le travail accompli par de nombreux partenaires au Canada, notamment la Fondation Aga Khan, UNICEF Canada et Plan Canada, pour ne citer qu’eux. J’ai été impressionnée par la passion et l’engagement d’un groupe d’organismes canadiens qui ont uni leurs forces pour soutenir la campagne de reconstitution des ressources du Partenariat mondial de l’éducation visant à assurer un financement suffisant pour l’enseignement. Il est crucial que la communauté mondiale renouvelle et réaffirme son engagement à assurer le financement de l’éducation pour tous les enfants.

Il a été particulièrement émouvant de rencontrer des représentantes du Mouvement de soutien des grands-mères, réseau de grand-mères et autres « aïeules » résolues à soutenir et à se faire les porte-voix des grand-mères africaines qui élèvent une génération d’enfants rendus orphelins par la pandémie du VIH/SIDA. Leur insistance pour que l’on fasse plus et mieux en matière d’éducation force l’admiration et je me réjouis de travailler plus étroitement avec ce groupe.

Un soutien de longue date à l’éducation

Le travail du Partenariat mondial est en phase avec les objectifs stratégiques du Gouvernement canadien en faveur des enfants et des jeunes. Le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement soutient des initiatives en matière d’éducation dans des pays comme Haïti, l’Afghanistan et le Burkina Faso, qui portent sur l’accès à l’éducation de base (surtout pour les filles) et visent à améliorer la qualité de l’enseignement ainsi qu’à accroître les possibilités d’apprentissage et l’acquisition de compétences pratiques. En outre, dans le cadre du programme « Un avenir sûr pour les enfants et les jeunes », le ministère veille à ce que les écoles soient sûres et exemptes de violence et d’abus.

Membre fondateur du Partenariat mondial (établi sous le nom d’Initiative Fast Track en 2002), le Canada a une solide expérience dans le domaine du soutien à l’éducation. Les investissements du Gouvernement canadien dans ce secteur ont atteint un sommet en 2010, année où 12 % de l’aide publique au développement (APD) ont été consacrés à l’éducation, pour l’essentiel à l’éducation de base en Afrique subsaharienne. À l’heure actuelle, les investissements dans l’éducation s’établissent autour de 8 % de l’APD.

Depuis 2002, le Canada a contribué au Partenariat mondial à hauteur de 101 millions de dollars, ce qui représente environ 3,5 % des fonds du GPE. Le Gouvernement canadien témoigne également de son engagement en siégeant en qualité de membre suppléant au conseil d’administration du GPE. Le Canada est aussi un membre actif du Comité de la gouvernance, de l’éthique, des risques et des finances établi par le Conseil d’administration.

Notre avenir avec le Canada

Je me réjouis de poursuivre le dialogue avec toutes les parties prenantes canadiennes, tandis que nous nous rapprochons de la conférence de reconstitution des ressources du GPE qui se tiendra à Bruxelles à la fin du mois de juin. Avec les résultats impressionnants que nous avons déjà obtenus, le nouveau et puissant modèle de financement qui nous attend et la volonté collective de transformer la vie de millions d’enfants et de jeunes, je suis convaincue que le Gouvernement canadien unira ses efforts à ceux du Partenariat mondial pour atteindre l’objectif ambitieux que nous nous sommes fixé : recueillir 3,5 milliards de dollars pour le Fonds GPE et accroître le financement national, bilatéral et multilatéral en faveur de l’éducation.

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