Faire vivre les mathématiques au Kenya

Le projet de développement de l'enseignement primaire du GPE (PRIEDE) au Kenya fournit de nouveaux manuels scolaire et une formation aux enseignants. Ceci contribue à redynamiser l’enseignement des mathématiques et aide les enseignants à améliorer les résultats d'apprentissage, même dans des salles de classe bondées.

24 octobre 2017 par Secrétariat du GPE
|
Lecture : 1 minute
Avec 65 élèves au total, la classe de 1e année d'Anne Irungu est pleine, comme toutes les autres classes de l'école de Nyamachaki, dans le comté de Nyeri au Kenya. Mais, le projet PRIEDE du GPE, avec ses nouvelles méthodes d'enseignement et un manuel pour chaque enfant, rend les cours de mathématiques plus dynamiques et facilite la gestion de la classe.
Anne Irungu est enseignante et fait participer les élèves en utilisant des capsules de bouteilles et d'autres objets pour démontrer de nouveaux concepts mathématiques. « Quand les enfants peuvent utiliser des objets, ils sont intéressés. Quand vous leur donnez une chance de le faire pratiquement, même ceux qui sont habituellement distraits font attention. Ils comprennent le concept beaucoup plus facilement que si vous vous teniez simplement devant eux et leur demandez de répéter après vous. »
« Lorsque nous avons commencé à enseigner différents concepts en utilisant la méthodologie qui nous a été enseignée, nous avons constaté que les élèves comprenaient ce que nous leur enseignions, ce qui a suscité leur intérêt pour les mathématiques. Et quand nous avons constaté que les élèves apprenaient et participaient très bien en classe, cela nous a davantage conforté. Çà fait du bien d’enseigner et de sentir que vous avez atteint votre objectif. » dit Anne Irungu.
« Les élèves aiment les nouveaux manuels. Ils sont colorés et attrayants avec des couleurs et des images différentes qui suscitent leur intérêt et les aide à se concentrer. Et parce que chaque enfant a son propre livre, tout le monde fait son travail plus vite et personne n’est à la traîne. » Anne Irungu
John Mwangi, élève de première année devant son livre de mathématiques. Son institutrice Anne Irungu affirme : « Quand j'enseignais les mathématiques auparavant, parfois un livre était partagé entre deux ou plusieurs élèves. Comme ils ne pouvaient pas tous évoluer au même rythme, ils se le disputaient parfois, et cela abimait les livres. Maintenant que chaque élève a son propre livre, ils s'asseyent et travaillent confortablement et il n'y a pas de conflit. »
Anne Irungu vérifie le travail de ses élèves. Elle vérifie les exercices d'un certain nombre d’entre eux pour s'assurer qu'ils ont bien compris la leçon. L’attribution de note et remarques sur leur travail suivra.
À la fin de la leçon, les élèves remettent les manuels de mathématiques à leur enseignante pour qu’elle les note et les garde jusqu'à la prochaine leçon.
La classe de 2e année d'Esther Murage est également pleine, avec ses 60 élèves. Mais, le projet PRIEDE du GPE a soutenu de nouvelles méthodes d'enseignement aidant à la fois les enseignants et les élèves. « Avant, l'enseignant parlait beaucoup et les élèves étaient désintéressés. Désormais, les enseignants utilisent une meilleure méthodologie et les élèves s'impliquent davantage », explique Esther.
Esther Murage, enseignante de deuxième année, utilise aussi des capsules pour aider ses élèves à comprendre des concepts de mathématiques. « Les années précédentes, les enfants avaient souvent des attitudes négatives à l'égard des maths. Maintenant, ils affichent un certain enthousiasme. La plupart d'entre eux sont vraiment intéressés, au point où ils sont impatients que la leçon commence, afin de réaliser des activités pratiques.»
Un élève de 2e année travaille à résoudre un problème mathématique dans son manuel fourni par le GPE en utilisant des capsules. Maintenant que chaque enfant a un manuel et que les enseignants emploient de nouvelles méthodes d'enseignement, les élèves s'intéressent beaucoup plus aux mathématiques qu'auparavant.
Nicholas Gathemia, directeur de l'école, visite la classe de deuxième année de l'école de Nyamachaki, au Kenya. « Pour moi, ce programme est attendu depuis longtemps », dit-il. « L'enseignement des mathématiques au niveau du primaire est maintenant standardisé à travers le pays. Peu importe d'où vous venez, le manuel et l'enseignement sont les mêmes, donc l'éducation que vous obtenez est la même. »
« La plupart des enfants de notre école viennent des bidonvilles, un programme comme celui-ci donne à ces enfants la chance d'apprendre et de devenir ce qu'ils sont censés devenir ». Nous espérons avoir des ingénieurs venant des bidonvilles, ainsi que des médecins, travailleurs sociaux ... Ce programme mènera le pays vers un grand niveau de développement, et il faut maintenant l'étendre au-delà des premières années. » - Nicholas Gathemia, Directeur de l’école de Nyamachaki, dans le Comté de Nyeri au Kenya

Lire aussi

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas divulguée. Tous les champs sont requis

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.

Texte brut

  • Global and entity tokens are replaced with their values. Explorer les jetons disponibles.
  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.
  • Les adresses de pages web et les adresses courriel se transforment en liens automatiquement.