Les cinq résolutions du Partenariat mondial pour l’éducation pour la nouvelle année

En ce début d’année 2019, nous partageons certaines des résolutions prises pour cette nouvelle année pour faire en sorte que plus d’enfants soient scolarisés et apprennent.

10 janvier 2019 par Secrétariat du GPE
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Lecture : 4 minutes
Des enfants levant la main pour répondre à la question de l’enseignante au Malawi. Crédit: GPE/Tara O'Connell
Des enfants levant la main pour répondre à la question de l’enseignante au Malawi.

Bonne année !

L'année 2018 a été une année charnière pour l'éducation en général et pour le GPE en particulier. Voir davantage de gouvernements et de dirigeants du monde renforcer leur soutien à la réalisation de l'ODD 4, afin d’ « assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et promouvoir les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie pour tous » avant, pendant et après la Conférence de financement du GPE à Dakar en février 2018, a été prometteur.

Bien qu'il y ait eu beaucoup de choses à célébrer l'année dernière, 260 millions d'enfants dans le monde restent non scolarisés. Nous devons agir davantage. En ce début 2019, nous partageons certaines des résolutions pour la nouvelle année :

Des enfants en âge du préscolaire jouant à l'extérieur à l'école maternelle Bartolome de las Casas à Matagalpa, au Nicaragua. Crédit : GPE/Carolina Valenzuela
Des enfants en âge du préscolaire jouant à l'extérieur à l'école maternelle Bartolome de las Casas à Matagalpa, au Nicaragua.

Plus d’enfants scolarisés

Les enfants qui ne vont pas à l’école ou qui abandonnent l’école sont souvent les plus vulnérables et les plus marginalisés. Parmi ces derniers figurent en première ligne les filles (à cause de leur sexe ou des normes sociales), les enfants handicapés et ceux vivant dans les zones reculées.

Ces enfants sont notre priorité.

Le GPE a aidé à construire ou à rénover des écoles dans des régions reculées de nombreux pays partenaires, notamment au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo, en Érythrée, au Nicaragua et en Ouganda, afin de donner aux enfants vivant loin des zones urbaines, la possibilité de s'instruire.

Nous soutenons l'éducation des enfants réfugiés qui, sans y être pour quelque chose, se retrouvent face au chaos et éloignés de leur routine. L'année dernière, le Conseil d'administration du GPE a approuvé des financements d’urgence pour appuyer les enfants pris dans les conflits en Afghanistan, au Myanmar et au Soudan du Sud, ainsi que les réfugiés rohingyas au Bangladesh.

En ce qui concerne les filles marginalisées, notre stratégie sur l’égalité entre les sexes s’applique à l’ensemble de l’aide fournie aux pays partenaires, allant de la planification à la mise en œuvre. Avec l’Initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles (UNGEI), nous avons organisé 3 ateliers réunissant 18 pays, afin de former des partenaires pour que tous les garçons et toutes les filles aient un accès équitable à l’éducation.

Mariam Mohamed Vall, 32 ans, étudiante de troisième année à l'ENI-NKTT (École normale des instituteurs de Nouakchott) enseigne une classe d'arabe de quatrième année à l'école primaire Ecole Annexe ; Nouakchott, Mauritanie. Crédit GPE/Kelley Lynch
Mariam Mohamed Vall, 32 ans, étudiante de troisième année à l'ENI-NKTT (École normale des instituteurs de Nouakchott) enseigne une classe d'arabe de quatrième année à l'école primaire Ecole Annexe ; Nouakchott, Mauritanie.

Plus d’enseignants formés

Les enseignants sont les piliers dans le processus d'apprentissage et jouent un rôle essentiel dans l'amélioration des résultats d'apprentissage. L’année dernière, tous les financements actifs du GPE ont soutenu des activités de formation des enseignants dans les pays partenaires. Voici quelques points concernant ces activités :

  • Plus de 5 800 enseignants du primaire au Nigéria et plus de 1 500 enseignants de la petite enfance au Cambodge ont bénéficié d’une formation,
  • Les instituts de formation d’enseignants en Mauritanie sont devenus plus sélectifs en ce qui concerne leurs futurs stagiaires, en instaurant notamment un nouvel examen d’entrée, dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement,
  • Sainte-Lucie a renforcé la formation des enseignants en organisant une grande conférence régionale sur ce thème.

Cette année, nous espérons voir davantage de pays partenaires investir dans un enseignement de qualité et nous continuerons à les soutenir.

Une peinture sur le mur de l’école de Kisiwandui à Zanzibar. Crédit: GPE/Chantal Rigaud
Une peinture sur le mur de l’école de Kisiwandui à Zanzibar.

Une éducation inclusive accrue

Dans la plupart des pays en développement, les enfants handicapés sont exclus de l’école ou des activités d’apprentissage. L'éducation inclusive signifie que l'éducation est accessible à tous les enfants, quelle que soit leur condition. Cela s'applique en particulier aux enfants handicapés.

Un financement de 5,2 millions de dollars au profit de Zanzibar permet aux enfants handicapés de fréquenter l’école primaire de Kisiwandui. Avec un environnement scolaire adapté, des enseignants formés et du matériel d'apprentissage adéquat, l'éducation inclusive peut devenir une réalité.

Un rapport d'inventaire du GPE sur la manière dont le handicap est traité dans les pays partenaires fournit également les bases pour une meilleure connaissance de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas. Cela contribuera à aider les partenaires à en faire davantage pour les enfants handicapés au cours des prochains mois.

Un tableau présentant les données de l’école dans le bureau du directeur de l'école de Saka, à Kandi au Bénin. Crédit: GPE/Chantal Rigaud
Un tableau présentant les données de l’école dans le bureau du directeur de l'école de Saka, à Kandi au Bénin.

Plus de données sur l’éducation

Les données sur l'éducation sont essentielles pour que les gouvernements sachent comment leur système d'éducation fonctionne et en connaissent les performances, pour évaluer les résultats, prendre les bonnes décisions et allouer les ressources. Cependant, trop de pays en développement ne disposent toujours pas de systèmes adéquats pour recueillir et analyser les données sur l'éducation.

Dans le but de remédier à ce problème, le GPE a lancé une table ronde sur les solutions relatives aux données de l’éducation début 2018, afin de tirer parti de l’expertise des partenaires locaux, privés et de développement pour améliorer la disponibilité et l’utilisation de données sur l’éducation précises et actualisées. Les trois principaux domaines de travail sont :

  • de meilleurs outils pour la gestion de l’information en matière d’éducation
  • de meilleurs outils de communication et de visualisation des données
  • l’intégration des données dans différents systèmes pour produire des informations scolaires complètes.

Nous sommes ravis de voir les progrès de la table ronde cette année et les solutions proposées pour faire en sorte que les données sur l’éducation soient plus disponibles, opportunes et utiles pour les pays partenaires.

Le président français Emmanuel Macron, le président sénégalais Macky Sall et la présidente du Conseil d'administration du GPE Julia Gillard lors de la Conférence de financement du GPE 2018 à Dakar, au Sénégal. Crédit: GPE/Heather Shuker
Le président français Emmanuel Macron, le président sénégalais Macky Sall et la présidente du Conseil d'administration du GPE Julia Gillard lors de la Conférence de financement du GPE 2018 à Dakar, au Sénégal.

Un financement accru en faveur de l’éducation

Bien entendu, aucune de ces réalisations ne sera possible sans un engagement accru de la part de tous les partenaires du secteur de l’éducation à augmenter le financement de l’éducation. L'année dernière, à Dakar, les pays en développement se sont engagés à consacrer 110 milliards de dollars de leur budget à l'éducation et les bailleurs de fonds ont annoncé plus de 2,3 milliards de dollars au profit du fonds du GPE pour la période 2018-2020. Le résultat fut fantastique, mais nous savons qu’à long terme, davantage de financement sera nécessaire.

Le fait que l'aide à l'éducation ait augmenté de 13 % entre 2015 et 2016 après six années consécutives de déclin fut un pas encourageant, et nous espérons que la tendance se renforcera à l’avenir.

Travailler en synergie est crucial

Tous les résultats mentionnés dans cet article n'auraient pas été possibles sans le soutien et le travail acharné de tous les partenaires du GPE. De même, nous ne parviendrons pas à nos nouvelles résolutions sans eux.

Nous saisissons également cette occasion pour remercier tous les partenaires du GPE à travers le monde : ce n’est que par le biais de partenariats que nous pourrons réaliser l’objectif d’une éducation de qualité pour tous.

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Commentaires

vous avez fait un bon travailler en éducation,est nous avons aussi besoins de travailler avec nous PADCO asbl dans le meme domaine d'éducation.

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