Portraits de femmes qui luttent pour le droit à l’éducation au sein du Conseil d’administration du GPE
Les quatre sièges du Conseil d’administration du GPE représentant des organisations internationales ou nationales de la société civile sont occupés par des femmes. Découvrez comment celles qui les ont précédées et elles veulent changer les choses en émancipant filles et femmes à travers le monde.
25 avril 2019 par Maria Lourdes Almazan Khan, Asia South Pacific Association for Basic and Adult Education
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Lecture : 3 minutes
Students in class at the Monze Primary School, Zambia. Credit: GPE/Alexandra Humme
Des élèves dans leur salle de classe à l'école de Monze en Zambie.
Maria Khan
Maria Khan
Credit:
GCE

I am well aware that being entrusted with the responsibility to represent the Southern civil society education movement in the Global Partnership for Education (GPE) Board comes with significant opportunities to advance the right to education for all.

An all women CSO representation on the GPE Board

With my CSO colleagues, we are all convinced we have a major role to play in this key space to support public education systems and realize the right to education for all, with equity and inclusiveness in mind, and, building on the great work of earlier women CSO representatives, we are committed to working together to strengthen civil society’s voice. Here is what my CSO colleagues have to say:

Camilla Croso, Campagne d'Amérique latine pour le droit à l'éducation (CLADE)
Camilla Croso
Campagne d'Amérique latine pour le droit à l'éducation (CLADE)

C’est un honneur de représenter le groupe constitutif OSC 2 au Conseil d’administration du GPE. Je me réjouis d’échanger avec les collègues de tant de régions et pays au sujet des nombreuses questions stratégiques débattues au sein du GPE, en portant la voix des ‘pays du Sud’.

Le développement du prochain plan stratégique du GPE est une occasion essentielle pour veiller à ce que l’esprit général et le contenu de l’ODD 4/Éducation 2030 soient reflétés et mis en œuvre partout dans le monde, en favorisant les systèmes éducatifs publics proposant au minimum 12 années d’enseignement gratuit, de qualité et inclusif.

Kira Boe, Oxfam Ibis
Kira Boe
Oxfam Ibis

Je suis très enthousiaste à l’idée de continuer à représenter le groupe constitutif OSC 1 et de collaborer avec les collègues de la société civile. Ces deux prochaines années seront décisives pour l’avenir du GPE, et j’attends qu’en tant que membres d’OSC au sein du Conseil et des comités, nous soyons au cœur des discussions et décisions importantes à venir.

Yona Nestel, Plan International
Yona Nestel
Plan International

Je me réjouis de soutenir les collègues des OSC en m’engageant de façon plus significative et stratégique dans l’action du Conseil d’administration et des comités du GPE en tant que nouvelle membre suppléante du groupe constitutif OSC 1. En cette année où le GPE s’embarque dans un nouveau processus de planification stratégique, il sera important pour les OSC de veiller à ce que les priorités stratégiques du partenariat soient axées sur les populations les plus marginalisées et placent l’équité et l’inclusion au cœur de son action. Cela n’arrivera que si les OSC et les autres groupes constitutifs veillent à ce que les processus et procédures du GPE effectuent un suivi sérieux et évaluent les avancées à l’aune des cibles d’équité et d’inclusion.

Laura Giannecchini, Campagne d'Amérique latine pour le droit à l'éducation (CLADE)
Laura Giannecchini (GPE Board member from 2017 to 2019)
Campagne d'Amérique latine pour le droit à l'éducation (CLADE)

Ce fut un grand plaisir de réfléchir aux côtés des représentants de la société civile de différentes régions aux politiques et processus du GPE, et un grand honneur de représenter les positions du groupe constitutif OSC 2 lors des réunions du GPE. Notre participation au partenariat avait pour objectif d’appuyer l’idée selon laquelle le modèle du GPE doit continuer à renforcer les systèmes éducatifs publics et gratuits, afin de faire du droit à l’éducation, une réalité pour tous. J’espère que nous avons réussi à semer des graines en ce sens et qu’avec la force de nos nouvelles représentantes, nous verrons ces idées s’épanouir pleinement dans les politiques et processus du GPE, ainsi que dans son prochain plan stratégique.

Zehra Arshad, Pakistan Coalition for Education (PCE)
Zehra Arshad (GPE Board member from 2017 to 2019)
Pakistan Coalition for Education (PCE)

Ce fut une expérience unique et un véritable apprentissage pour moi de siéger au Conseil du GPE en tant que membre suppléante du groupe constitutif OSC 2, en particulier compte tenu des difficultés spécifiques liées à la représentation des pays du Sud, soit cinq régions géographiques ayant chacune des langues distinctes, et des problèmes majeurs, tels que le manque de financement pour l’éducation, la faiblesse de la gouvernance, des politiques défavorables et parfois, l’absence des OSC dans le débat politique au niveau national. Le soutien des différentes OSC et leurs connaissances locales m’ont aidé en tant que membre suppléante. Leurs encouragements et leur confiance continus m’ont permis d’exposer nos positions, de soulever nos préoccupations collectives et de représenter efficacement les pays du Sud grâce à une voix unie. Nous occupons désormais une meilleure position reconnaissable au sein de la structure de gouvernance du GPE (davantage renforcée par les réunions des groupes constitutifs des OSC préalables aux réunions du Conseil, soutenue par le programme du FSCE, éléments essentiels au renforcement de la coordination et de la consultation des OSC en marge des réunions du Conseil – Ed.). Je suis sûre que la nouvelle représentation au sein du Conseil et des comités du GPE poursuivra le renforcement et la création d’autres espaces dédiés à la société civile des régions du Sud. Je me réjouis de soutenir en coulisse l’action de la nouvelle représentation 100 % féminine des OSC au sein du Conseil d’administration du GPE.

To me, being part of the four women-strong civil society contingent in the GPE Board buoys confidence that attention to the rights of women and girls to and through education will be further reinforced within the GPE processes.

Advancing a progressive global agenda that empowers women

Yet, much remains to be done. Despite advances in girls’ participation in schools, gender equality in education remains elusive. Girls and women continue to be confronted with multiple barriers in their homes, communities, schools and the education systems. Rising misogyny, gender-based violence, and gendered norms persist, preventing girls from accessing and staying in school. Gender stereotyping is still common in curricula, textbooks and in ways teaching and learning is organized from pre-service and in service training to classroom practice.

The continued prevalence of child marriage and early pregnancies adversely affect participation of girls and adolescent girls in education, as do the policies that prevent pregnant girls from returning to school to complete their education. Poverty, the rising costs of education, the pervasiveness of school fees inflict a financial burden on families to the detriment of girls’ participation in education.  53% of the 61 million children out of primary school are girls. Two thirds of the world’s 758 million adults without literacy skills are women, and girls and women increasingly constitute the face of displacement in many situations of conflict and crisis.

GPE’s convening power has huge potential to advance a progressive global agenda that empowers women and girls through education via

  • greater support for female teachers
  • wider attention to gender equality in curricula, materials, learning environments and education systems
  • more serious attention to equity and inclusion
  • reversing the neglect of literacy and life-skills training programs through the development of more integrated education systems that offer multiple pathways towards education access especially of marginalized girls and women, and those living in crisis and conflict situations.

Systems-strengthening in education, being a core part of GPE’s support to governments, has to be participatory, relevant, and responsive to the needs of marginalized groups and communities, especially girls and women. GPE has the power to mobilize the resources needed to strengthen public education systems that are truly transformative for all women and girls.

Women have always been at the forefront of change

In the many places and spaces where authoritarianism has been ascendant, the face of resistance has been a woman’s. Where rights have been denied or curtailed, women have joined the broad ranks of human rights defenders and peace negotiators.

Women teachers, students, activists have been no exception – they have championed education rights in parliaments, in community halls, in schools, in the streets and in other spaces where decisions and policies are shaped. They built and leveraged their collective power to jointly find solutions, speak in a united voice – finding power and a shared vision through movement building and solidarity.

This is perhaps what being part of a four women-strong civil society contingent in the GPE Board represents to me: a partnership and promise of joint action by women, advancing  girls’ and women’s rights in and beyond education in this important space. I look forward to building and reinforcing a durable alliance with other colleagues in the days ahead.

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