Un plus grand effort de financement de l’éducation en République démocratique du Congo
Depuis son indépendance en 1960, la République démocratique du Congo a traversé une série de conflits qui ont freiné son développement et, en particulier, empêché la mobilisation des financements publics en faveur du secteur éducatif.
27 février 2014 par Secrétariat du GPE
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Des enfants levant la main dans leur salle de classe en RDC. (c) UNHCR
Des enfants levant la main dans leur salle de classe en RDC.

L'enjeu : Un plus grand effort de financement de l’éducation en République démocratique du Congo

Depuis son indépendance en 1960, la République démocratique du Congo a traversé une série de conflits qui ont freiné son développement et, en particulier, empêché la mobilisation des financements publics en faveur du secteur éducatif. Cette situation a entraîné une hausse substantielle des frais de scolarité afin, notamment, d’assurer les salaires des enseignants. Cette charge imposée aux familles, ajoutée à la déficience des infrastructures et aux facteurs culturels et socioéconomiques, explique qu’en 2012, 3,5 millions d’enfants en âge de fréquenter le cycle primaire n’étaient pas scolarisés.

La solution : un plan intérimaire de l’éducation

Pour s’attaquer à ces problèmes, le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel a préparé un plan intérimaire de l’éducation (2012-2014) qui met l’accent sur l’objectif de scolarisation primaire universelle et pose le cadre d’interventions futures dans l’enseignement primaire, secondaire et professionnel en améliorant l’alignement des programmes du gouvernement et des bailleurs de fonds.

Le résultat : l'école gratuite pour les enfants congolais

Les efforts déployés pour supprimer les principaux frais de scolarité dans le cycle primaire (compléments de salaires pour les enseignants, dépenses de fonctionnement des écoles, frais administratifs et frais d’examen) constituent l’une des mesures les plus emblématiques. Pour y parvenir, le gouvernement a fait de l’éducation une priorité, même si la sécurité continue d’occuper une part majeure du budget en raison de la situation du pays. Après les années 1980, au cours desquelles le budget de l’État était quasi absent des ressources domestiques consacrées à l’éducation primaire, secondaire et professionnelle, une forte hausse du financement public de l’éducation a été constatée ces dernières années (9,5 % du budget en 2011). En 2012, le gouvernement s’est engagé auprès du Partenariat mondial à atteindre la barre des 15 % en 2015.

De plus, s’appuyant sur son plan intérimaire de l’éducation, le gouvernement a préparé une requête de financement auprès du Partenariat mondial pour sa mise en oeuvre. En novembre 2012, un financement de 100 millions de dollars a été approuvé par le Partenariat mondial pour la mise en oeuvre du programme élaboré dans le cadre d’un processus participatif.

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