Il est temps de tenir les promesses de financer l'éducation
École secondaire Makalondi, Makalondi, Niger. Crédit: GPE/Kelley Lynch

Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de la Terre à l'université Columbia, propose que la conférence de financement du Partenariat mondial pour l'éducation, qui se tiendra début février à Dakar, devrait porter beaucoup plus d'intérêt aux pays donateurs. Les gouvernements des pays occidentaux auront l'opportunité de démontrer leur engagement envers le programme mondial des Nations unies Education pour tous.

Des calculs détaillés récents donnent une estimation de l'aide dérisoire à l'éducation. Une année de scolarisation en Afrique s'élève pour l'instant à un tiers environ du montant minimum nécessaire. En conséquence, la plupart des enfants - les filles en particulier - sont obligés de quitter prématurément l'école. Sans les compétences acquises grâce à un enseignement secondaire, ces enfants sont ainsi condamnés à la pauvreté. Alors que les pays africains peinent à financer leurs engagements ambitieux, les pays donateurs et les entreprises privées devraient leur venir en aide. Avec sa campagne de reconstitution de ressources, le GPE demande 1 milliard de dollars par an pour combler ce déficit de financement afin que tous les enfants puissent aller à l'école.

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École secondaire Makalondi, Makalondi, Niger. Crédit: GPE/Kelley Lynch

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