Le Partenariat mondial pour l’éducation veut mobiliser 3,5 milliards de dollars pour promouvoir l’éducation durant les quatre prochaines années

Le Conseil d’administration du GPE approuve aussi un modèle novateur de financement du développement

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Contact : Alexandra Humme à ahumme@globalpartnership.org

Washington – 27 février 2014. Le Conseil d’administration du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) a décidé de lever 3,5 milliards de dollars sur quatre ans auprès des pays donateurs pour alimenter le Fonds du GPE et fournir ainsi aux pays en développement l’aide dont ils auront besoin dans le domaine de l’éducation de base au cours de la période 2015-2018.

Le nombre d’enfants qui achèvent leur scolarité primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire a sensiblement augmenté dans les pays en développement partenaires du GPE, parmi lesquels figurent certains des pays les plus pauvres de la planète. Néanmoins il faudra encore beaucoup de ressources pour que ces résultats puissent être maintenus.

Le partenariat cherche à mobiliser des ressources pour son propre fonds fiduciaire, mais il veut également inciter les pays en développement partenaires à augmenter de façon significative leur budget national destiné à l’éducation, et encourager les financements bilatéraux et multilatéraux au profit des pays les plus pauvres.

Grâce aux 3,5 milliards de dollars recherchés pour le fonds fiduciaire du GPE, 16 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire ou le premier cycle du secondaire pourront aller à l’école et apprendre. La majorité de ces enfants seront des filles.

« Il est nécessaire de procéder à une solide reconstitution des ressources du GPE pour tirer parti de la dynamique existante et poursuivre la promotion de l’éducation dans le monde. Les pays donateurs, les pays en développement partenaires, la société civile, les enseignants, les organisations multilatérales et le secteur privé doivent tous intensifier leurs efforts pour que le droit à l’éducation devienne une réalité pour tous les enfants », déclare Julia Gillard, ancienne première ministre australienne nommée récemment présidente du Conseil d’administration du GPE.

Par ailleurs, le Conseil d’administration du GPE a approuvé un nouveau modèle de financement qui entrera en vigueur en juin 2014.

« Le nouveau modèle de financement du GPE est vraiment novateur. Il se concentre sur les pays les plus pauvres du monde où les besoins en éducation sont les plus grands. Chaque dollar encourage de bonnes performances dans les pays qui reçoivent des financements du GPE », commente Alice Albright, directrice générale du Partenariat mondial pour l’éducation. « Notre nouvelle approche de développement collaboratif pour le 21ème siècle est unique. Ce modèle de financement favorise les filles, les enfants vivant dans les pays fragile ou touchés par le conflit, et l’apprentissage. Le Partenariat mondial est fermement décidé à faire le nécessaire pour atteindre les Objectifs de Développement pour le millénaire et à mener un programme de l’après 2015 ambitieux» ajoute-t-elle.

Le Partenariat mondial pour l’éducation aide les pays à améliorer la totalité de leurs systèmes d’éducation, et non pas seulement les éléments qui les composent, de manière à promouvoir des approches permettant d’améliorer plus durablement et plus efficacement l’acquisition des connaissances par un plus grand nombre d’enfants. Le partenariat a un puissant effet multiplicateur que les initiatives bilatérales ne peuvent pas produire à elles seules.

Fondamentalement, le nouveau modèle de financement du GPE incite fortement les pays en développement à :

  • améliorer l’efficience, l’efficacité et la répartition équitable de tous les financements — d’origine nationale ou extérieure — dans le secteur de l’éducation ; 
  • mettre en œuvre des réformes systémiques, plus durables, à même de faciliter l’accès d’un nombre accru d’enfants à une éducation de qualité, conformément aux buts et objectifs du Partenariat mondial ;
  • investir une plus grande partie de leurs ressources nationales dans l’éducation et, ce faisant, prendre davantage en charge leurs systèmes d’éducation ;
  • accroître la quantité et la qualité des données recueillies pour renforcer la transparence et l’efficacité en matière d’acquis scolaires.

Le Partenariat mondial pour l’éducation poursuit sa campagne de reconstitution des ressources pour la période 2015-2018 qui aboutira à la conférence d’annonce des contributions qui se tiendra le 26 juin 2014 à Bruxelles sous l’égide de l’Union européenne et à laquelle participeront tous les grands bailleurs de fonds et d’autres partenaires de développement.

Le Conseil d’administration a fermement condamné l’attaque sur le collège fédéral de Buni Yadi dans l’état de Yobe à l’est du Nigéria. Il a aussi exprimé son inquiétude face à la multiplication des attaques contre l’éducation dans le monde entier et de leur impact.

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Le Partenariat mondial pour l’éducation se compose d’une soixantaine de pays en développement ainsi que de pays donateurs, d’ONG et d’organisations de la société civile, d’associations d’enseignants, d’organisations internationales, d’entreprises et de fondations privées, dont la mission commune consiste à dynamiser et coordonner l’action menée au niveau mondial pour fournir une éducation de qualité aux enfants en donnant la priorité aux plus pauvres et aux plus vulnérables d’entre eux. Le Partenariat mondial pour l’éducation a alloué 3,7 milliards de dollars durant les dix dernières années à l’appui de réformes dans le secteur de l’éducation des pays en développement.

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