Les leaders internationaux indiquent un important soutien financier pour l’éducation dans le monde

Les signes positifs d’un solide lancement de la campagne sur quatre ans de reconstitution des ressources du Partenariat mondial pour l’éducation

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Contact: Alexandra Humme at ahumme@globalpartnership.org

Bruxelles/Washington, D.C., 17 juin 2014 – À la veille de la  Deuxième conférence pour la reconstitution des ressources du Partenariat mondial pour l’éducation, parrainée par l’Union européenne les 25 et 26 juin 2014 à Bruxelles, les leaders internationaux déclarent leur ferme soutien à l’objectif d’une éducation de qualité pour tous les enfants.   

« La conférence des bailleurs n’est que le début d’une période de reconstitution des ressources de quatre ans, et nous sommes très encouragés par les promesses substantielles de financements que nous avons déjà reçues de la part de nombreux partenaires », a déclaré Julia Gillard, ex-Premier Ministre d’Australie et Présidente du Conseil d’administration du Partenariat mondial.  « Nos partenaires comprennent la gravité de la situation, et nous avons hâte d'annoncer de premières nouvelles extrêmement encourageantes à la fin de notre conférence du 26 juin. » 

Cette réunion de leaders et de décideurs du secteur de l’éducation est l’occasion unique la plus importante avant 2015, début d’un nouveau programme d’Objectifs post-millénaires pour le développement, d’insuffler action, énergie et ressources pour atteindre les objectifs stratégiques du Partenariat mondial visant l'accès, l'équité, l'égalité, la qualité et un renforcement des systèmes en matière d’éducation.

Outre la Commission européenne, d’importants bailleurs de fonds tels que la Norvège, le Danemark, la Suède et d’autres ont indiqué leur volonté d’augmenter considérablement leurs engagements envers le Fonds du Partenariat mondial.

« Le soutien des bailleurs pour l’éducation, et en particulier pour le Fonds du Partenariat mondial, est aussi vital que jamais, lorsque tant d’enfants sont encore déscolarisés ou n’ont pas accès à une éducation de qualité, » a remarqué Andris Piebalgs, Commissaire de l’Union européenne en charge du Développement.  « C’est inacceptable, et c’est la raison pour laquelle je suis honoré que la Commission européenne parraine la Conférence de reconstitution des ressources du Partenariat mondial. L’Union européenne et ses États membres sont les plus grands bailleurs du Partenariat mondial pour l’éducation, et j’ai hâte de voir les bailleurs et les pays en développement partenaires s'engager également pour des promesses de dons à la hauteur des défis », a-t-il ajouté.

Alice Albright, Directrice générale du Partenariat mondial pour l’éducation, a déclaré : « Nous sommes particulièrement réconfortés par nos pays en développement partenaires qui nous indiquent des promesses de dons importantes. Cela démontre leur engagement fort pour une augmentation du financement public de l'éducation. Nous nous attendons à recueillir d’autres promesses de dons conséquentes dans les prochains jours. » 

Avec plus de 40 ministres conviés, l’objectif extrêmement ambitieux de 16 milliards $US en promesses de dons de la part des pays en développement partenaires, par le biais d’une augmentation du financement intérieur de l’éducation, semble de plus en plus proche.

La Conférence de reconstitution des ressources incite les partenaires bailleurs à lancer sa Campagne de reconstitution des ressources de quatre ans (2015-2018) avec une solide plateforme sur la voie de l’objectif ultime de 3,5 milliards $US pour le Fonds du Partenariat mondial, destiné à soutenir 66 pays en développement partenaires. De même, le Partenariat mondial lance un appel aux pays en développement partenaires afin que ces derniers augmentent leur financement de l’éducation pour atteindre une moyenne de 20 % de leurs dépenses intérieures nationales, en dégageant plus de 16 milliards $US en financements propres.  D’autres partenaires sont incités à augmenter les financements bilatéraux, multilatéraux et innovants destinés aux pays les plus pauvres, afin de pallier aux besoins de financement qui subsistent. 

« À Bruxelles, notre attention se portera sur les 57 millions d’enfants dans le monde qui n’ont pas accès à l’école », a déclaré Mme Albright, « et sur les 250 millions d’enfants qui sont soit sortis du système scolaire soit sont incapables de lire, écrire et calculer en atteignant leur quatrième année à l'école. Mettre tous ces enfants à l’école pour apprendre demeure un but audacieux mais essentiel auquel nous devons nous engager à Bruxelles. » 

Le Partenariat mondial pour l'éducation est constitué de près de 60 gouvernements de pays en développement, ainsi que de gouvernements bailleurs, d’organisations de la société civile ou non gouvernementales, d’organisations d’enseignants, d’organisations internationales et du secteur privé, ainsi que de fondations, dont la mission conjointe est de galvaniser et coordonner l’effort mondial pour parvenir à une éducation de qualité pour tous les enfants, en priorité pour les plus défavorisés et les plus vulnérables. Le Partenariat mondial pour l’éducation a alloué 3,7 milliards $US au cours des dix dernières années en soutien aux réformes du secteur de l'éducation des pays en développement.  www.globalpartnership.org 

 

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