Je m’appelle Boubacar Sidikou, j’ai 36 ans et je viens du Niger. Ingénieur en informatique et télécoms, j’ai travaillé pendant plus de 12 ans chez les opérateurs télécoms Orange et Moov.
Alors que j’évoluais dans ce secteur, j’étais conscient de vouloir faire plus avec mon expérience. J’ai alors créé mon propre emploi avec i-Futur en 2015, spécialisé dans l’offre de solutions numériques, informatiques et réseaux pour tous les secteurs.
Au Niger, i-FUTUR est le premier partenaire technologique dans le domaine de l’éducation. Depuis 2017, des travaux sous la houlette de i-FUTUR ont permis de digitaliser plusieurs activités des systèmes d’information du ministère de l’Éducation nationale, des écoles et instituts de formation.
Créer un nouveau système robuste pour les candidats aux examens
Le Niger est un pays assez peuplé et très vaste. L’un des défis majeurs dans l’éducation est de permettre aux candidats de toutes les régions du pays d’effectuer facilement les démarches pour pouvoir participer à un examen national.
En effet, vu la distance entre les localités, certains candidats étaient obligés de quitter leurs postes simplement pour remplir les formalités de l’examen. De plus, l’État devait souvent attendre plusieurs mois pour recevoir l’ensemble des dossiers des candidats de toutes les localités. Tous ses déplacements présentaient des risques pour les candidats en cas de perte de dossiers et même pour l’État pour le recouvrement des frais d’inscription par exemple.
Notre innovation Lauréat répond à ces défis. Elle regroupe plusieurs plateformes et logiciels pour la digitalisation des processus des examens et concours nationaux (enrôlement des candidats, paiements des frais d’inscription, délivrance des convocations, gestion digitalisée des jurys, publication des résultats en ligne, remise du diplôme).
Avec cette innovation, nous avons accompagné l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN) dans l’organisation de l’examen du Baccalauréat et du Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Lauréat a résolu de nombreux problèmes, tels que le manque de communications avec les candidats, la désinformation dans le dépôt des candidatures, la lourdeur administrative dans la gestion des dossiers, les erreurs humaines dans les corrections, le traitement des réclamations, et la gestion archaïque des archives.
Cette innovation a touché :
- Les candidats à l’examen
- Les administrateurs de l’écoles, les proviseurs et les censeurs
- Les présidents du jury, les enseignants chercheurs
- Les agents de l’État.