Ce blog a été précédemment publié sur le site de l'Éducation à voix haute.
En 2020, la nouvelle législation portant modification de la loi sur l'éducation est entrée en vigueur au Zimbabwe. Cette nouvelle loi prend en considération des aspects importants qui ne figuraient pas dans les lois antérieures, telles que les châtiments corporels, le handicap et l’éducation des filles après une grossesse.
ECOZI, la Coalition Nationale pour l’Education au Zimbabwe, financée par l'Éducation à Voix Haute, a été l’une des principales organisations à s’engager aux côtés du gouvernement et à proposer des amendements à ladite loi sur l’éducation - en s’assurant que la nouvelle loi soit inclusive et prennent en compte les droits des enfants marginalisés.
Ce fut une victoire pour ECOZI et le Zimbabwe lorsque la nouvelle loi a été adoptée. Toutefois, un problème subsistait. Responsable du plaidoyer et de la communication chez ECOZI, Mercy Mangwana Mubayiwa, explique :
« Elle n’était pas bien connue de la plupart des Zimbabwéens - ils n’avaient aucune idée de ce que signifiait ce nouvel amendement. Quels avaient été les changements apportés ? Quels droits étaient désormais garantis ? Nous voulions donc nous assurer qu’ils soient informés de tout cela ».
Au Zimbabwe, il faut beaucoup de temps pour que les informations sur les changements de politiques soient connues des populations des régions éloignées. Ces changements sont généralement publiés dans des communiqués de presse par les autorités, suscitant ainsi peu ou pas du tout l’intérêt des personnes concernées. C'est ce problème qu'ECOZI a voulu résoudre à travers son programme télévisé :
« Nous nous sommes dit que nous devions populariser la nouvelle loi sur l'éducation ; que nous devions l'analyser. La meilleure façon de le faire était de s’engager avec les gens par l’intermédiaire des médias de masse. Nous avons alors décidé de créer un talk-show » a confié Mercy Mubayiwa.