L’éducation est un droit, pas un privilège !
L’Union panafricaine des étudiants soutient les objectifs de la Campagne 100 Millions et participera à la semaine mondiale d’actions pour la promotion du droit à l’éducation de tous les enfants dans le monde.
09 novembre 2018 par Peter Kwasi Kodjie, All-Africa Students’ Union (AASU)
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Lecture : 4 minutes
Des jeunes prenant un selfie avec Kailash Satyarthi, Prix nobel de la paix et co-fondateur de la Campagne 100 Millions. Crédit: 100 Million/KSCF-US
Des jeunes prenant un selfie avec Kailash Satyarthi, Prix nobel de la paix et co-fondateur de la Campagne 100 Millions.

16 mars 2017, l’Union panafricaine des étudiants (AASU), organe de tutelle de tous les syndicats étudiants d’Afrique, s’est engagée à rejoindre la Campagne 100 Millions pour garantir à chaque enfant, liberté, sécurité et éducation.

Dans un monde où plus de 260 millions de jeunes sont non scolarisés, marginalisés et ne jouissent d’aucune justice sociale, cet engagement essentiel pour une participation à la campagne était un impératif moral que nous ne pouvions ignorer. Deux cent soixante millions de jeunes non scolarisés et marginalisés, c’est juste inacceptable, surtout lorsqu’on considère que le monde dispose des ressources suffisantes pour satisfaire les besoins de tous.

Depuis le lancement du groupe de coordination nationale de la Campagne 100 Millions au Ghana, l’AASU a intensifié ses efforts pour scolariser tous les enfants. Au cours du 7ème Sommet africain des jeunes et des étudiants à Kigali, au Rwanda, l’AASU a organisé une table ronde de débats dans le but de rallier des soutiens à la Campagne 100 Millions. Kailash Satyarthi, Prix Nobel de la Paix et co-fondateur de la Campagne 100 Millions, a inspiré 2 000 jeunes venant de 35 pays pour que ceux-ci agissent dans leurs pays respectifs en faveur des enfants les plus marginalisés.

Logo du film documentaire "The price of free".

Un militantisme constant de la part de tous est nécessaire

Au cœur de nos convictions, à l’AASU, nous considérons comme sacrosainte l’idée selon laquelle le changement ne peut venir que lorsqu'un ensemble important d'individus décide d’agir : la semaine d’action mondiale du 12 au 18 novembre est une occasion unique à saisir pour participer au mouvement mondial de mobilisation des parlementaires et représentants des gouvernements du monde entier et mettre un terme à la marginalisation extrême de 100 millions d’enfants et de jeunes.

Aucune action n’est trop petite pour ne pas compter, et comme le dit le proverbe : « Ce n’est pas par sa force que l’eau creuse la roche, mais plutôt par son obstination. ». C’est de ce trait de caractère dont nous devons faire preuve pour mettre fin au non-respect du droit des enfants, et notamment à leur travail : nous devons persévérer jusqu’à ce que ce fléau soit totalement éliminé.

Une semaine d’action en faveur de la liberté, la sécurité et l’éducation

En Afrique, les jeunes, et en particulier les étudiants, se joindront à leurs homologues du monde entier pour marquer cette semaine d’action mondiale de différentes façons. Le moment fort sera le rassemblement d'étudiants à Accra, au Ghana, le 17 novembre, pour demander aux parlementaires d’entériner les lois de défense du droit des enfants à la liberté, la sécurité et l'éducation.

Nous prévoyons également de présenter le nouveau documentaire récompensé The Price of Free, axé sur l’œuvre de Kailash Satyarthi. Le documentaire nous ouvre les yeux sur l'injustice du travail des enfants à travers l’histoire de certains des 86 000 enfants sauvés de l’esclavage en Inde, et nous montre comment nous pouvons éliminer le travail des enfants pour de bon et rétablir le droit de chaque enfant de pouvoir s’épanouir. Les histoires terrifiantes présentées dans ce documentaire émouvront sans aucun doute chaque citoyen et le pousseront à agir pour un monde meilleur.

En soutien direct de la Campagne 100 Millions, l’AASU lancera son nouveau Programme de participation à l’éducation (EEP). L’EEP constitue un effort pour sortir chaque enfant du travail (et surtout sous ses pires formes) et l’inscrire dans un système d’enseignement général et/ou lui permettre d'autres formes d'apprentissage selon les circonstances. Son Excellence la Deuxième Dame de la République du Ghana, Samira Bawumia, lancera officiellement le programme au cours de l’événement le 17 novembre.

Les membres du Parlement, Ministres d’État et autres représentants clés du gouvernement seront appelés à s’engager à mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes. Nous nous intéresserons aux actions qu’ils mèneront dans leurs capacités variées pour garantir à chaque enfant liberté, sécurité et éducation au sein de sa communauté. Nous nous engageons à effectuer un suivi afin de veiller à ce que ces promesses ne deviennent pas accessoires dans les pages de l'histoire.

Crédit: AASU

Un appel à l’action

Au nom de l’AASU, je veux appeler chaque étudiant à se faire entendre la semaine prochaine : notre obligation auprès de ce monde est de parler pour ceux qui n’en ont pas la capacité. Le développement auquel nous aspirons pour notre monde ne sera garanti que lorsque les enfants qui appelé à diriger ce monde demain bénéficieront aujourd’hui de l’éducation nécessaire.

Nous désirons un monde où chaque enfant peut bénéficier de liberté, de sécurité et d’éducation. Voulez-vous vous joindre à nous ?

Accéder à toutes les ressources pour participer à la campagne

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Commentaires

Notre La Coopération d’Aide Humanitaire (CAH) en RCA est aussi une action coopérative basée dans le domaine d’assistance sociale auprès des enfants déscolarisés à travers ses principes d’égalité de chance entre tous les enfants sans distinction Entité attend cet appui.Un appui pareil pourra valablement soutenir certains de ces enfants en détresse .

Je suis intéressé et je lis toujours les articles produits dans ce blog, malheureusement je suis aussi déçu de constater que mon pays la République Démocratique du Congo ne figure pas, à moins que je me trompe bien entendu, parmi les pays bénéficiaiares du GPE. Toutefois, nous les ONG nationales sommes impliquées dans des actions visant à promouvoir l'éducation dans notre pays, particulièrement l'éducation des filles. Que faire pour accroître/renforcer nos interventions, et surtout les étendre dans les territoires marqués par des conflits armés où les jeunes n'étudient pas ou veulent bien étudier, mais étant donné la pauvreté des parents ne peuvent pas accéder à l'éducation surtout les filles? Comment obtenir des fonds nécessaires pour cela, et notamment faire étudier massivement les filles (12 à 17 ans) pour leur éviter les mariages précoces
Je vous remercie.

En réponse à par Emile MUDERHWA…

Bonjour à vous et merci pour votre commentaire et votre intérêt pour
les articles de ce blog.
Je tenais à préciser que la République démocratique du Congo est
bien un pays partenaire du GPE. Vous pouvez consulter sa page sur
notre site pour plus d’informations sur le travail du GPE dans ce pays
à partir ce lien :
https://www.globalpartnership.org/fr/country/democratic-republic-congo

Cordialement

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