Comment faire fonctionner les technologies de l’éducation : coordination, engagement et flexibilité

La technologie n'est pas la finalité, mais plutôt un catalyseur du changement. Découvrez comment Avanti Communications contribue à améliorer la qualité de l'éducation en améliorant les résultats d'apprentissage des enfants dans leurs communautés via l’usage des technologies de l’éducation (EdTech).

08 juin 2022 par Siobhan Lynch, Avanti Communications
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Lecture : 5 minutes
Des enfants d'une école participant au projet iMlango travaillant sur la plateforme EdTech dans le laboratoire TIC.
Des enfants d'une école participant au projet iMlango travaillant sur la plateforme EdTech dans le laboratoire TIC.
Credit: Avanti Communications

Même si l’élan a été significatif depuis le lancement des objectifs de développement durable en 2015, les mesures de base préconisent la nécessité d’un changement fondamental si nous voulons nous voulons les atteindre d'ici 2030.

En tant que fournisseur de solutions de communication par satellite de premier plan, Avanti Communications s'attache à « connecter » les personnes non « connectées » et à créer des opportunités pour que les personnes, les pays et les continents puissent réaliser leurs ambitions. Nous pensons que l'éducation est une étape sur le chemin de la réussite.

En encourageant l'éducation, nous pouvons aider les enfants à construire un meilleur avenir pour eux-mêmes, leurs familles et leurs communautés.

Pour leur bien, nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer.

Nous ne pouvons pas échouer

La technologie peut jouer un rôle essentiel dans l'amélioration de la vie des personnes vivant dans la pauvreté en leur permettant d'accéder plus facilement aux marchés, aux finances et aux services publics, notamment aux soins de santé et, surtout, à l'éducation.

Les technologies de l’éducation peuvent en effet être l'une des méthodes clés pour réaliser le changement fondamental nécessaire, en particulier lorsque l'un des facteurs critiques affectant le développement et les résultats d'apprentissage des jeunes d'aujourd'hui est la qualité de l'éducation - les classes aux effectifs surchargés, la faible disponibilité des manuels et les lacunes dans la qualité de l'enseignement ne sont que quelques-uns des défis qui limitent la croissance du capital humain.

Chez Avanti, nous croyons aux progrès que les technologies éducatives peuvent apporter pour stimuler le développement de l'éducation dans les zones rurales et éloignées, en particulier pour réduire la disparité entre les sexes.

Au Kenya, par exemple, nous menons le projet iMlango, un projet EdTech démarré en 2012 dans le cadre du Girls' Education Challenge financé par le Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO). Ce projet concerne 245 écoles primaires et établissements d’enseignement secondaire dans quatre comtés (Kajiado, Kilifi, Makueni et Uasin Gishu), tous choisis en fonction de facteurs de marginalisation des filles tels que le taux de pauvreté, les taux de scolarisation et les résultats scolaires.

Les résultats d'apprentissage du projet sont concrets : par exemple, en moyenne, une fille qui passe le temps recommandé par semaine sur la plateforme EdTech voit son niveau en maths s'améliorer de 18 mois. Grâce à ces résultats, le projet a été largement salué et présenté comme un exemple de travail efficace sur l'utilisation de la technologie dans l'éducation des filles (article de City A.M.).

Une enseignante assistant une élève pendant ses activités sur la plateforme EdTech dans une école partenaire du projet iMlango.
Une enseignante assistant une élève pendant ses activités sur la plateforme EdTech dans une école partenaire du projet iMlango.
Credit:
Avanti Communications

Mais, qu'est-ce qu'un acteur du secteur privé comme Avanti Communications soutient l'éducation par le biais de la technologie ?

Le secteur privé peut se concentrer sur la réalisation de projets à court terme. Nous avons beaucoup appris de notre expérience de mise en œuvre à grande échelle au Kenya, notamment comment a) mener à bien un projet EdTech avec des résultats d'apprentissage tangibles et b) surmonter les défis que tout projet similaire peut rencontrer.

La principale leçon que nous avons apprise est la suivante : on ne peut pas réussir un projet en travaillant de manière isolée. Trois éléments important doivent être pris en compte :

1. L'engagement

Le projet iMlango travaille à quatre niveaux : celui de l'élève, de l'école, de la communauté et du système. L'interconnexion de ces quatre domaines garantit des résultats durables. La communication est essentielle et doit toujours être effectuée aussi rapidement, clairement et souvent que possible.

iMlango a utilisé ces méthodes pour assurer l'interconnexion : les équipes sur le terrain visitent les écoles et veillent à ce que les écoles soient alignées sur les objectifs du projet, ainsi qu’à la bonne utilisation de l'équipement et du portail par les élèves ; les spécialistes de l'égalité des genres et de l'engagement communautaire travaillent avec les équipes sur le terrain pour impliquer la communauté, et obtenir sa participation et son alignement sur le projet ; et les groupes WhatsApp communiquent directement avec les enseignants et les chefs d’établissement.

La réussite de tout projet EdTech repose sur la pleine participation et l'engagement du ministère, ainsi que sur la collaboration entre les bailleurs de fonds et les entreprises.

Dans le cas d'iMlango, nous avons réaffirmé que la meilleure façon de s'engager avec le ministère est de développer une relation avec lui avant la mise en œuvre du projet et de l'impliquer dans toutes les décisions et discussions clés qui y sont liées. Nous avons également veillé à entretenir un dialogue constant avec le ministère autour du projet.

2. Les défis à relever

L'offre EdTech doit se concentrer sur les interventions clés qui ont un impact sur les résultats d'apprentissage, tout en reconnaissant qu'il ne suffit pas d'installer un laboratoire TIC, de fournir du contenu pédagogique et de supposer que de meilleurs résultats d'apprentissage suivront.

Parvenir à l'apprentissage dans les zones marginalisées n’est pas évident, notamment en raison des comportements préjudiciables liés au genre, des normes culturelles et de la résistance des enseignants. La solution d'un projet doit toujours tenir compte de ces aspects.

Dans le cas d'iMlango, nous avons inclus trois activités avec : un spécialiste du genre pour se concentrer sur les comportements préjudiciables à l’égard des filles et les corriger ; des clubs de filles pour se concentrer sur les compétences liées à la vie quotidienne et éduquer les filles sur des sujets tels que les mutilations génitales féminines, les mariages et les grossesses précoces ; et la formation des enseignants, tant sur le plan pédagogique que sur celui des compétences en TIC.

Un projet doit être adaptatif. Pour cela, il est important d’apprendre de ses expériences et de ses difficultés, et ne pas avoir peur de rectifier la situation. Nous n'avons jamais eu peur de l'échec avec iMlango, car nous connaissions le potentiel de cette solution EdTech, ce qui a permis à l'équipe du projet d'apporter les changements nécessaires à la réussite.

Parmi ces changements, citons l'introduction d'un calendrier pour l’occupation du laboratoire TIC afin de s'assurer que chaque enfant dispose d'un temps suffisant sur la plateforme, la modification du processus d'évaluation afin de garantir la motivation des élèves tout au long du projet, la mise en place de champions des TIC dans chaque école afin qu’elles s’approprient la réussite, l'introduction d'une version en kiswahili de la plateforme, l'adaptation de notre engagement avec le ministère de l'Éducation afin d’être davantage inclusif et l'adaptation de nos interactions avec la communauté afin de garantir la compréhension et le soutien du projet.

3. La viabilité financière

Pour être financièrement viable et rentable, le projet doit être aussi simple que possible et ne pas inclure trop de composantes expérimentales. L'équipe du projet doit également disposer d'une structure claire, avec des rôles et des responsabilités bien définis, afin d'éviter les tensions et les disputes sur le budget.

La technologie n'est pas le but du changement, mais plutôt son catalyseur. Ce qui importe, c'est d'améliorer les résultats de l'apprentissage des enfants, de réduire la pauvreté et d'améliorer leur vie et celle de leur communauté. Pour ce faire, nous devons nous assurer qu'un projet EdTech est évolutif, durable et, surtout, que les ressources mobilisées sont optimisées.

Nous ne pouvons pas nous permettre d'échouer.

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