Les pays partenaires parlent du GPE

Les partenaires du Burkina Faso, du Honduras, du Kenya, de la Mauritanie, du Niger, du Tadjikistan et de l'Ouganda (responsables au ministère, bailleurs ou représentants de la société civile) partagent leurs vues sur le Partenariat mondial pour l'éducation. Et notamment pourquoi ils pensent que le GPE a la bonne approche pour obtenir des résultats dans les pays en développement

04 mai 2018 par Secrétariat du GPE
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Lecture : 1 minute
Tomoko Shibuya, Directrice pour l'éducation, UNICEF Niger
« Le GPE joue un rôle primordial dans l’apport de fonds supplémentaires dédiés à des thèmes majeurs – notamment les questions d'équité, l'éducation des filles, les disparités géographiques et de richesses – pour lesquels le gouvernement ne dispose peut-être pas de ressources pour les soutenir. Grâce au GPE, nous pouvons veiller à ce que ces composantes soient prises en compte dans la planification sectorielle. »
Dr. Richard Belio Kipsang, Premier Secrétaire, Ministère de l'éducation, des sciences et de la technologie, Kenya
« Au cours des trois dernières années, les partenaires ont travaillé avec le GPE et je peux assurer qu'il y a un retour sur investissement en termes de ressources. Le GPE a joué un rôle majeur dans la méthodologie, en passant à un programme basé sur les compétences. Nos enfants sont meilleurs aujourd'hui qu'il y a trois ans, avant que nous commencions ce programme. »
Juan José Villa Chacon, Chef de la Section économie-commerce-gouvernance de la Délégation de l’Union Européenne, Niger
« D'un point de vue financier et technique, le GPE ouvre la voie à des bailleurs de fonds qui autrement ne seraient pas impliqués dans le secteur de l'éducation. »
Yolanda Barahona, Conseillère en Éducation au FONAC, Honduras
« … Le plus important dans l'implication du Partenariat mondial pour l’éducation est que celui-ci intègre le processus national. C’est le pays qui détermine les besoins et les cibles du financement. Ce n’est pas ce que nous avons l’habitude de voir. Généralement, les partenaires de coopération nous proposent leur propre programme et nous convainquent de l’adopter. Ici, c’est tout le contraire : c’est à nous de leur vendre notre plan. »
Said Nuridin, Ministre de l'Éducation et des Sciences, Tadjikistan
« Je suis extrêmement reconnaissant envers le GPE et envers tous nos bailleurs de fonds et partenaires pour leur soutien prolongé. Au cours des dix dernières années, nous avons amélioré la qualité de l'éducation au Tadjikistan et atteint les objectifs que nous nous étions fixés. L’appui apporté par le GPE au processus de réforme de l'éducation a une valeur inestimable. Nous nous en souviendrons comme un jalon essentiel dans notre histoire. »
Adama Ouedraogo, Chef d'équipe, Projet de soutien à l’éducation de qualité, Niger
« La principale valeur ajoutée du GPE est la flexibilité de ses financements. Contrairement aux autres bailleurs de fonds dont les ressources sont axées sur une zone géographique ou un thème spécifique, le GPE examine les ressources propres du gouvernement et celles des autres bailleurs de fonds, puis comble les lacunes. C'est important. »
Halima Fodi, Présidente de l'Association nigérienne des éducateurs pour le développement, Niger
« Grâce au GPE, le gouvernement exige désormais que les OSC travaillent ensemble pour concevoir et mettre en œuvre les projets éducatifs. Pour moi, il est très important que ces projets se concentrent sur l'éducation des filles. Comme le GPE insiste pour que la société civile soit impliquée, nous travaillons maintenant en étroite collaboration avec le ministère de l'Éducation pour concevoir et mettre en œuvre une variété de stratégies visant à maintenir les filles scolarisées. »
Alex Kakooza, Secrétaire permanent, Ministère de l'éducation et des sports, Ouganda
« Le GPE nous a aidé à mettre l'accent sur l'éducation en Ouganda. Le processus du GPE rassemble les partenaires gouvernementaux et les bailleurs, ce qui améliore la coordination et nous permet de faire les choses différemment et mieux. »
Marcial Solis Paz, Commissaire présidentiel pour une éducation de qualité, Secrétaire exécutif du Conseil national de l’éducation, Honduras
« Le GPE a joué un rôle essentiel dès le début du processus. Sans les 500 000 dollars de financement du GPE, nous n’aurions peut-être pas pu produire le plan sectoriel de l’éducation ou son élaboration nous aurait coûté bien davantage. Le fait de pouvoir compter sur le soutien continu du GPE et de la Banque mondiale nous a énormément aidés dans ce processus et nous a permis de parachever ce plan avec succès. Nous savons que le GPE aura un rôle stratégique fondamental à jouer en contribuant à la réalisation des ODD. »
Michele Crimella, Responsable de programme – Éducation et protection sociale, Délégation de l'Union européenne, Tadjikistan
« L'impulsion donnée par le GPE au Tadjikistan est la culture du suivi. L’Union européenne s’appuie fortement sur le GPE pour diriger la mise en œuvre de la stratégie nationale. La valeur ajoutée du GPE consiste en la manière dont il formalise et soutient une vision claire de ce que les pays veulent réaliser. »
Daniel Wesonga, Coalition Elimu Yetu, Kenya
« Le programme du GPE a permis une collaboration structurée entre la société civile et les ministères. Les processus du GPE ont amélioré la responsabilité et la gestion. Le changement systémique est une contribution majeure que nous attribuons au GPE. »
Ed Barnett, Conseiller en éducation et Responsable du développement humain, DFID (Royaume Uni), Ouganda
« Au cours des 18 derniers mois, le financement du GPE à l'Ouganda a démontré la force du partenariat à rassembler les partenaires du développement et le gouvernement, à se concentrer sur un ensemble commun de résultats et à améliorer la performance. »
Lucia Elmi, Représentante de l’UNICEF, Tadjikistan
« Le groupe local des partenaires de l’éducation (GLPE) a été créé par le GPE afin de rassembler tous les acteurs clés œuvrant en faveur de l'éducation et du développement. Le GLPE mis en place pour l'éducation au Tadjikistan est désormais un modèle pour les autres ministères. Cela crée un esprit de coordination dépassant ce qui est lié aux fonds. »
Abdou Mamane Lokoko, Coordonnateur du ROSEN, Président du Conseil d’Administration, Niger
« La plupart de la population de notre pays vit dans les zones rurales. Le GPE a contribué de manière significative à garantir que l'éducation soit gratuite pour tous, en particulier pour ces élèves vulnérables, en fournissant à tous les élèves du matériel scolaire, en construisant des salles de classe ainsi qu’en fournissant du mobilier scolaire. »
Philippe Renault, Directeur, Agence française de développement, Niger
« Le GPE joue le rôle de catalyseur pour les différents bailleurs de fonds dans le pays. Il aide les pays à aligner leurs requêtes de financement sur les politiques qui seront adoptées. »
Leah Rotich, Directrice générale du Département de l'Éducation de Base, Ministère de l'éducation, des sciences et de la technologie, Kenya
« Le fonds du GPE nous a permis de mener des études, dont l'évaluation nationale des acquis scolaires. Cela a permis au ministère d’identifier certains des défis que le système éducatif connait au niveau de la mise en œuvre, et nous sommes en mesure d'identifier et de relever les défis rencontrés par les élèves, les enseignants et les responsables de l'éducation. Ces études coûtent très cher. »
Braham Moumouni, Coordonnateur national de la Coalition Nigérienne des Associations Syndicats et ONG de la Campagne EPT, Niger
« Le financement du GPE a joué un rôle clé dans le renforcement de la motivation du gouvernement et de sa décision de consacrer 20 % du budget public à l'éducation. »
David Waweru, Directeur général, Worldalive Publishers, Kenya
« L’approche collaborative et multisectorielle du GPE permet d'obtenir des résultats en matière d'éducation dans les pays partenaires et de transformer l'éducation au Kenya. En tant qu'acteur du secteur privé, j'ai participé à l'un des projets financés par le GPE qui améliore considérablement les compétences en mathématiques des élèves dans les premières années et qui renforce la gestion de l'éducation au Kenya. »
Saodat Bazarova, Spécialiste principale des opérations, Banque mondiale, Tadjikistan
« Quand je pense au travail du GPE au Tadjikistan, je pense aux enfants et aux enseignants heureux qui disposent de nouvelles écoles avec du mobilier neuf, du matériel d'apprentissage numérique, des installations scolaires, des programmes et une formation des enseignants. Le GPE a aidé à renforcer la capacité de gestion à tous les niveaux. Maintenant, ces choses sont correctement planifiées et gérées. »
Mohamed Tolba, Spécialiste principal en éducation, Banque mondiale, Mauritanie
« La direction du GPE donne le coup d'envoi d'un processus dynamique visant à améliorer les problèmes rencontrés en éducation. Lorsque le GPE commence à investir dans des domaines spécifiques, il y a un effet d'entraînement sur le gouvernement. Par exemple, lorsque le GPE a commencé à cibler la construction de nouvelles écoles, le gouvernement de la Mauritanie a suivi son exemple en faisant de même et en construisant plus d'écoles à travers le pays. »
Mohamed Boubacar Ould Khattary, Directeur de l'école École normale des Instituteurs de Nouakchott, Mauritanie
« Le GPE nous a aidé à former nos enseignants et à offrir un enseignement de meilleure qualité en primaire. Ce programme nous a aidés à équiper les écoles de plusieurs instruments et programmes qui visent tous l'amélioration de la qualité de l'enseignement. Cela a eu un impact positif sur les résultats des enseignants que nous avons formés. »
Dr. Yombo Paul Diabouga, Secrétaire général, Ministère de l'éducation nationale et de l'alphabétisation, Burkina Faso
« La demande d'éducation est forte au Burkina Faso. Nous avons une population jeune: 70% ont moins de 20 ans. La question du capital humain est essentielle à notre développement. De l'infrastructure à la formation des enseignants, grâce au GPE, nous atteignons les plus éloignés et donnons à tous les enfants non scolarisés - et à leurs parents - la possibilité d'une mobilité sociale et d'une vie meilleure. »
Ibrahima Kaboré, Secrétaire permanent, Programme de développement stratégique de l'éducation de base, Burkina Faso
« Le financement du GPE représente 70% de tous les financements externes que nous recevons pour l'éducation. Ce financement nous a permis d'investir beaucoup dans l'éducation. Ces dernières années, il y a un nouveau défi pour nous. Il semble que le Burkina Faso soit attaqué par des groupes terroristes, en particulier dans le nord et la région du Sahel. Au moment où je vous parle, il y a environ 90 enseignants qui ont dû fuir cette région. Cela signifie que certaines salles de classe ont été abandonnées. Nous travaillons pour voir comment nous pouvons relever ce nouveau défi. Dans le cadre de notre nouveau programme avec le GPE, nous souhaitions que la composante variable [du financement] soit consacrée à cette région. Cela nous aidera à trouver des solutions très pertinentes et fortes. Même si nous ne sommes pas en mesure d'éradiquer ce défi, cela nous aidera à relever un certain nombre de défis éducatifs qui existent dans cette partie du pays. »
Anne-Marie Sawadogo, Responsable de project, Agence française de développement, Burkina Faso
« Le GPE a été un véritable catalyseur de l'éducation. Son arrivée au Burkina Faso a fait voir aux autres bailleurs qu'ils pouvaient faire confiance au pays. Cette confiance a amené plus de bailleurs à la table et nous a aidés à obtenir plus de financement. Le GPE a vraiment écouté le groupe local des bailleurs de fonds pour comprendre le fonctionnement du pays. Le GPE a aidé à les rassembler et finance leurs décisions à travers le fonds commun. Le GPE est un partenariat de confiance. »

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