Ceci est le premier article de blog publié en 2019 dans le cadre de la collaboration entre l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA) et le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE).
Le 3 décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté par consensus la résolution 73/25 coécrite par le Nigéria et 58 autres États membres, proclamant le 24 janvier « Journée internationale de l’éducation », afin de célébrer le rôle de l’éducation pour la paix et le développement.
Cette adoption a marqué la volonté politique inconditionnelle d'appuyer des actions transformatives en faveur d’une éducation universelle, inclusive, équitable et de qualité.
L’éducation est la clé pour révéler le potentiel des jeunes africains
Pour que toute société humaine puisse évoluer et répondre à ses aspirations en termes de développement social et économique, de paix, de démocratie et plus généralement de gouvernance inclusive favorisant l’autonomisation des femmes et des jeunes, le fondement en est l’éducation.
Au cours des 10 dernières années, les pays africains ont concentré leurs efforts sur l'accès à l'éducation de base, étape clé dans le soutien du développement communautaire. Par le biais de l’éducation, ils ont mis l’accent sur la promotion de l’équité et de l’égalité entre les sexes, non seulement dans les zones rurales ou isolées, mais également dans les communautés et les lieux où l’éducation est principalement dominée par les hommes.
Les progrès en termes d'amélioration de l'accès à l'éducation sur le continent ont été impressionnants, mais le principal défi consiste désormais à améliorer la qualité de l'éducation. Cet élément a été formulé dans plusieurs cadres internationaux (notamment l’Agenda 2030 pour les objectifs de développement durable, l'Agenda 2063 pour l'Afrique, etc.) par diverses organisations panafricaines telles que la Commission de l'Union africaine, le Centre des objectifs de développement durable pour l'Afrique (SDGC/A), l’Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA), etc.
Une éducation de qualité dans le contexte africain actuel doit répondre à deux objectifs primordiaux et complémentaires :
- Préparer la jeunesse africaine au « monde du travail » actuel et futur en tant que moteurs de l'innovation en stimulant les compétences du 21e siècle (réflexion critique, créativité, collaboration, communication, information, médias, technologie, flexibilité, leadership, initiative, productivité et compétences sociales). Ces outils contribueront à améliorer leur vie personnelle, leur carrière et leur impact sur les marchés du travail actuels.
- Donner aux jeunes Africains les moyens de devenir des décideurs et des leaders du changement communautaire en promouvant des pratiques modernes en matière de développement et d’inclusion communautaires.