Aujourd’hui, comme tous les autres jours, est un moment important pour reconnaître que la violence contre les filles est à la fois une question de droits humains et un obstacle à la scolarisation et l’apprentissage des filles.
La violence à l’encontre des femmes et des filles est un problème mondial, et on estime que 35 % des femmes dans le monde ont été confrontées à la violence conjugale physique et/ou sexuelle ou à la violence sexuelle à un moment dans leur vie.
Lorsque les filles sont forcées à se marier précocement, ou qu’elles sont touchées par la violence sexiste en milieu scolaire, comme par exemple la violence sexuelle ou physique sur le trajet de l’école ou à l’école même, les effets néfastes de cette violence peuvent durer tout au long de leur vie. Les filles mariées jeunes et exposées à la violence ont plus de risques de décrocher de l’école ou d’échouer dans leur apprentissage, ce qui affecte gravement leurs perspectives d’épanouissement dans le futur.
On estime pourtant que plus de 240 millions de filles et de garçons sont touchés par la violence sexiste en milieu scolaire chaque année. Quand elle est non scolarisée, 1 fille sur 5 dans le monde est destinée à être mariée avant l’âge de 18 ans.
Le coût personnel et psychologique de cette violence est supporté par les filles elles-mêmes, et une étude soutenue par le PME montre que, de par son impact sur l’éducation des filles, le mariage des enfants coûte également à une douzaine de pays africains 63 milliards de dollars de perte en termes de revenus et de richesse en capital humain.