Zimbabwe : 3 récits sur la manière dont les communautés aident les filles enceintes et les mères adolescentes à poursuivre leur éducation

La pandémie de COVID-19 menace l’éducation des filles comme jamais auparavant. Les fermetures d'écoles augmentent leur vulnérabilité aux mariages et aux grossesses précoces, ainsi qu’aux violences sexistes et réduisent la probabilité qu’elles poursuivent leurs études. Face aux 11 millions de filles et de jeunes femmes qui risquent de ne pas retourner à l'école après cette pandémie, les communautés se mobilisent pour trouver des solutions pouvant leur permettre de poursuivre leurs études. Voici 3 cas pratiques d’initiatives observés au Zimbabwe.

02 décembre 2020 par Kerin Ord, World Vision International
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Lecture : 10 minutes
Des filles non scolarisées à Nkayi au Zimbabwe en août 2019. Crédit : World Vision
Des filles non scolarisées à Nkayi au Zimbabwe en août 2019.
Credit: Crédit : World Vision

La menace que représente la COVID-19 pour les efforts visant à réaliser le droit à l'éducation pour tous les enfants est claire. L'UNESCO estime (en anglais) que près de 24 millions d'apprenants, du préscolaire à l'enseignement supérieur, risquent de ne pas retourner à l'école suite à la fermeture des écoles. Parmi eux, on dénombre 11 millions relevant du primaire et du secondaire qui, s'ils ne retournent pas à l'école, réduiront à néant les avancées réalisées pour faire baisser le nombre d’enfants non scolarisés depuis 2012.

L'éducation des filles est particulièrement menacée. La fermeture des écoles augmente leur vulnérabilité aux mariages et aux grossesses précoces ainsi qu’aux violences sexistes, réduisant la probabilité pour elles de poursuivre leurs études.

Onze millions de filles et de jeunes femmes, dont plus de cinq millions sont scolarisées dans le primaire et le secondaire, risquent de ne pas retourner à l'école.

« C'est le moment pour tous les acteurs de se mobiliser pour soutenir les filles vulnérables. Gouvernements, bailleurs de fonds, partenaires de développement et communautés doivent travailler en étroite coordination pour s'assurer que chaque fille puisse retourner à l'école en toute sécurité dès leur réouverture ».

Stefania Giannini, sous-directrice générale pour l'éducation, UNESCO

L’ONG World Vision est membre de la Coalition mondiale pour l'éducation face à la COVID-19 (en anglais) de l'UNESCO (mise sur pied pour protéger le droit à l'éducation durant la pandémie de COVID-19). Son programme phare sur le genre (en anglais), a récemment étudié la question des grossesses précoces et publié un nouveau rapport (en anglais) attirant l’attention sur le fait que les fermetures des écoles dans les pays d'Afrique subsaharienne pourrait entraîner une augmentation de jusqu'à 65 % les taux de grossesses chez les adolescentes, en plus des taux de grossesses précoces déjà élevés : en Afrique subsaharienne, une fille sur quatre (en anglais) tombe enceinte avant son 18e anniversaire.

Face aux politiques et pratiques leur interdisant d’aller à l'école, on estime qu'un million de filles, rien qu'en Afrique subsaharienne, pourraient ne pas retourner à l'école lors de leur réouverture à cause de leurs grossesses.

Lever l'interdiction de scolarisation des filles enceintes

Si quelques pays d'Afrique (le Togo, la Guinée équatoriale et la Tanzanie) ont des lois et des politiques qui excluent les filles enceintes des écoles et leur interdisent d'y retourner, dans de nombreux autres pays à travers le continent, elles ne peuvent y retourner en raison de certaines pratiques sociales, de l'absence de politiques claires ou de politiques de réintégration présentant en elles-mêmes diverses barrières ou obstacles.

Cependant, les choses commencent à changer. En Sierra Leone, 11 000 adolescentes sont tombées enceintes pendant la période de fermeture des écoles dues à l'épidémie d'Ebola de 2014. Elles ont également dû faire face à l'interdiction d’y retourner après leur réouverture. Cette interdiction a été levée en mars dernier après que le tribunal de la CEDEAO l'ait jugée discriminatoire.

Le gouvernement se félicite désormais de ce revirement car, il anticipe des effets similaires en ce qui concerne cette pandémie de COVID-19. Il a par ailleurs mené une campagne nationale pour protéger les filles et prévenir les grossesses d'adolescentes pendant la période de fermeture des écoles.

En août, le Zimbabwe a modifié sa loi sur l'éducation (en anglais) qui rendait illégal l'expulsion d'élèves pour cause de grossesse. Un changement que World Vision et les éducateurs préconisaient depuis des années. Ailleurs, dans des pays comme l'Ouganda et le Kenya par exemple, la réouverture des écoles mettra à l'épreuve l'efficacité de leurs politiques de réintégration.

Une nouvelle initiative pour aider les filles à rester à l'école au Zimbabwe

La levée des interdictions et la mise en place de politiques de soutien sont essentielles pour la poursuite de l'éducation des filles enceintes et des mères adolescentes. Les solutions nécessaires pour assurer la poursuite de leur éducation sont cependant aussi multidimensionnelles que le problème lui-même.

Au Zimbabwe, World Vision met en œuvre le programme baptisé : « Améliorer les comportements par rapports aux questions de genre, la transition, et les résultats en matière d’éducation (IGATE) » (en anglais). Il s’agit d’une initiative du « Girl Education Challenge » particulièrement bien notée, lancée par le Royaume-Uni et mise en œuvre dans 318 écoles rurales du Zimbabwe.

L'IGATE travaille avec des réseaux d’ambassadeurs de l'apprentissage communautaire, d'enseignants résidents et de pairs leaders de clubs scolaires pour aider les filles à aller et à rester à l'école ou à accéder à des perspectives d'éducation à base communautaire comme la lecture, l’écriture et le calcul, les compétences de la vie courante, l'éducation financière et la formation professionnelle.

Pendant la période de fermeture des écoles en raison de la COVID-19, l'IGATE a continué à fournir des guides d'apprentissage, des exercices quotidiens de lecture, d’écriture et de calcul, et des réseaux de soutien pour combler le fossé en matière d'apprentissage à distance pour les filles et les garçons des zones rurales.

Alors que les écoles rouvrent progressivement au Zimbabwe, l'impact du confinement et de leur fermeture sur les adolescentes est de plus en plus évident. Les premiers rapports sur certaines régions reculées montrent que jusqu'à la moitié des filles en classe d'examen sont enceintes, mariées ou ne retournent pas à l’école pour d'autres raisons, comme le fait d’avoir un travail.

Si l'absentéisme des filles est supérieur d'un tiers dans les données préliminaires, les garçons décrochent également car, ils ont parfois dû déménager pour se lancer dans des activités comme l'orpaillage, l'élevage ou le commerce afin de subvenir à leurs besoins ou à ceux de leur famille.

« L'engagement communautaire est essentiel pour surmonter la crise. Il s’agit donc ici de travailler avec les parents, les personnes responsables des enfants, les enseignants, les chefs religieux, les filles elles-mêmes, toutes ces personnes qui connaissent les situations dans lesquelles elles se trouvent et savent si elles sont retournées à l'école ou non. Il est important de les associer pour s'assurer que les filles bénéficient d’un bon soutien ».

Janelle Zwier-Marongedza, directrice du programme IGATE

A travers cette approche communautaire qui est d'une importance capitale, l'IGATE a pu atteindre des jeunes filles enceintes et des mères adolescentes et faciliter les solutions nécessaires pour qu'elles puissent continuer sur la voie de l'éducation, du bien-être et de la prospérité.

Ces solutions incluent l'apprentissage alternatif par le biais de guides d'étude, la mise à leur disposition de matériel d'apprentissage et la constitution de petits groupes pendant la période de fermeture des écoles, la sensibilisation et la mise en place de structures de soutien communautaire qui s’appuie sur l'amendement de la loi sur l'éducation pour leur assurer une place à l'école. Cela passe également par l'éducation communautaire pour les doter de qualifications du niveau du secondaire et développer leurs compétences.

L’histoire de Mercy

A 17 ans, Mercy* était en passe d’achever le premier cycle du secondaire (Ordinary level education) dans une école rurale à Insiza, dans le sud du Zimbabwe. Fin mars 2020, les écoles ont fermé en raison du confinement général due à la COVID-19, et Mercy a découvert qu'elle était enceinte. Sachant à quel point ses parents seraient déçus, elle s'est enfuie avec son petit ami et a emménagé dans la propriété de la famille de son petit ami à 5 kilomètres de là.

Mercy était bouleversée à l'idée que sa grossesse puisse signifier la fin de ses études.

« J'avais besoin de poursuivre mes études parce que je ne serai rien dans la vie sans éducation ».

Mercy
Mercy essaie de continuer à étudier en tant que jeune mère
Mercy essaie de continuer à étudier en tant que jeune mère

Ses manuels scolaires se trouvaient malheureusement encore chez ses parents, et son père a refusé de les lui envoyer. Mercy a commencé à emprunter des livres à des amis voisins, avec lesquels elle a commencé à étudier quelques heures par jour.

Lorsque leur petit groupe d'étude a sollicité le soutien d'un enseignant résident avec lequel l'IGATE avait également travaillé, le directeur a signalé la situation de Mercy à l'équipe de l'IGATE, qui a ensuite assuré le suivi avec elle.

Bien que déterminée à poursuivre son éducation, Mercy n'était pas au courant du changement de politique récent qui permettrait aux jeunes filles enceintes de réintégrer les écoles à leur réouverture. Lorsque l'équipe de l'IGATE l'en a informée, elle a retrouvé la force pour poursuivre ses études et s'est inscrite aux examens nationaux.

L'équipe de l'IGATE a également rencontré le père de Mercy et a pu constater que Mercy et son père partageaient tous les deux le désir de lui éviter un mariage prématuré et de la voir réussir à l'école. Mercy est retournée chez ses parents début septembre, a accouché en octobre mais a du mal à trouver son rythme.

« Ce n'est pas facile maintenant que le bébé est là. Elle pleure et me demande beaucoup d’attention, et parfois il semble plus facile d'abandonner mes études et de les reprendre plus tard ».

Mercy lors d'une récente visite de suivi de l'équipe de l'IGATE.
Mercy essaie de continuer à étudier en tant que jeune mère
Mercy essaie de continuer à étudier en tant que jeune mère

L'équipe l'a encouragée à ne pas perdre de vue son objectif et lui a fourni du matériel pour étudier et l'aider dans son apprentissage. Elle l'a également aidée à comprendre qu'elle n'avait rien à perdre en essayant d'obtenir des notes qui lui permettraient de réussir dans autant de matières qu'elle le pouvait, puisque ses frais de scolarité avaient déjà été payés.

« Je suppose que j'avais besoin d'encouragement car je commençais à me sentir dépassée et à perdre ma concentration. Je promets de persévérer et de profiter des quelques semaines qui me restent pour étudier et me préparer. Je veux toujours être un modèle pour ma fille et pour les autres dans ma situation ».

L'histoire de Ntombi

Des jeunes filles qui se retrouvaient régulièrement dans le cadre d’un groupe d'étude ont fait part de leurs inquiétudes concernant certaines de leurs camarades qui ne venaient pas étudier. Elles savaient notamment que quelque chose n'allait pas bien chez l'une de leurs amies. Sur la base de cette information, deux membres de l'équipe du programme IGATE se sont rendus au domicile de la jeune fille en question. Ils y ont rencontré Ntombi*, une élève de premier cycle du secondaire (Form 2), seule, visiblement enceinte et effrayée.

Ntombi n'a jamais connu sa maman et a été élevée par sa tante jusqu'à son départ pour l'Afrique du Sud, la laissant chez sa grand-mère qui n'était pas souvent là. Elle nous a dit que le père du bébé à naître avait vécu dans le district voisin et, après une brève relation, avait disparu sans qu’elle ne sache où il était allé ni comment le contacter.

A 16 ans, Ntombi ne comprenait pas complètement ce qui se passait dans son corps. Elle était presque toujours seule et réticente à l’idée de quitter la maison pour aller chercher de l'aide, sans le soutien de sa grand-mère ou d'autres personnes.

Suite au gonflement de son visage, elle s'est rendue dans une clinique et avait prévu d’y revenir pour un autre rendez-vous en décembre. L'équipe du programme IGATE l’a encouragé à se rendre à la clinique le plus tôt possible et d’y aller plus souvent. Elle l’a également informé qu'elle pourrait retourner à l'école lors de la réouverture du fait du récent amendement de la loi sur l'éducation du Zimbabwe.

Ntombi n'est pas préparer à reprendre ses études. Elle a d'abord besoin de conseils et de soutien pour mener à bien sa grossesse. L'équipe et les mentors locaux se sont engagés à lui rendre régulièrement des visites de soutien, à rencontrer sa grand-mère et l'agent de santé du village pour s'assurer qu’elle est suivie en permanence.

Une fois qu'elle aura accouché et aura un meilleur contrôle de sa situation, elle prévoit d'explorer ses options pour retourner à l'école ou poursuivre ses études par le biais de l’éducation communautaire.

L'histoire de Riba

Riba* a abandonné l'école il y a quelques années, à l'âge de 13 ans, lorsque sa famille ne pouvait plus payer ses frais de scolarité. Vivant avec sa mère et sa grand-mère, leur quotidien était rythmé par les tâches ménagères et des activités diverses pour essayer de subvenir à leurs besoins. Dans cette situation de précarité, elle est devenue une proie facile pour les hommes de son entourage qui lui offraient de l'argent et une échappatoire. Riba est tombée enceinte à l'âge de 15 ans.

Lorsqu’elle a appris que les filles ayant décroché pouvaient désormais bénéficier d’une éducation communautaire, elle a saisi l’occasion, et sa famille l'a soutenue et encouragé, afin qu’elle puisse faire quelque chose pour son enfant et elle-même.

Après une formation en gestion des finances, elle a lancé une entreprise de petits gâteaux faits maison. Pour cela, elle s’est construite un petit four traditionnel chez elle pour fabriquer et vendre des scones, des muffins et des gâteaux. Les recettes de cette activité lui ont permis de s'occuper de son fils (qu'elle a judicieusement nommé Learnmore) et de l'envoyer à l'école lorsqu'il sera plus âgé.

Reconstruire véritablement et en mieux

Des situations comme celles de Mercy, Ntombi et Riba, bien que trop courantes au Zimbabwe et ailleurs, restent trop souvent non identifiées et non traitées. Avec les changements de politique visant à mettre fin à l'exclusion des jeunes filles enceintes et des jeunes mères, il est nécessaire de sensibiliser davantage les personnes responsables d’enfants, les écoles et les filles elles-mêmes, afin de réduire les taux d’abandons scolaires dont on enregistre déjà une hausse importante alors que les écoles commencent à rouvrir.

Les mécanismes de suivi des filles et d'offre de soutien peuvent être efficaces, comme dans le cas de Mercy et, espérons-le, de Ntombi, mais ils nécessitent des partenariats communautaires et scolaires engagés pour s'adapter au niveau des besoins. De nombreuses filles, y compris celles qui ont abandonné l'école avant la pandémie de COVID-19, ont besoin d'autres solutions telles que la formation professionnelle et l'éducation non formelle comme l’a fait Riba.

Lorsque nous parlons de reconstruire en mieux, nous entendons par là supprimer les barrières qui existaient déjà pour les enfants vulnérables avant la pandémie de COVID-19 et qui ont été exacerbées par celle-ci, pour mieux nous remettre sur pied.

COVID-19 Aftershocks: Access Denied

World Vision lance un appel à mettre en œuvre cinq actions clés pour garantir à toutes les filles, notamment les filles enceintes et les mères adolescentes, de poursuivre leur éducation pendant et après la crise de la COVID-19. Elle invite notamment à :

  1. Assurer un apprentissage continu pendant la période de fermeture des écoles grâce à l'enseignement à distance, notamment à travers la diffusion de messages de sensibilisation sur l'égalité des genres ; d'impliquer et d'éduquer toutes les filles pendant cette période critique et de faciliter leur retour lors dans les écoles lors de leur réouverture.
  2. Créer un environnement politique favorable pour permettre l'accès à l'éducation en éliminant les politiques et pratiques qui excluent les filles enceintes et en mettant en place des politiques et stratégies de continuité de l'éducation pour faciliter la poursuite de l'éducation des filles enceintes et des mères adolescentes.
  3. Organiser des campagnes de sensibilisation et de rentrée scolaire ciblées en vue de limiter le nombre de grossesses précoces pendant la période de fermeture des écoles et veiller à ce que les filles qui tombent enceintes retournent dans les écoles dès leur réouverture.
  4. Assurer une formation des enseignants et un enseignement favorable à l’égalité des sexes, afin de créer des environnements d’apprentissage exempts de toute discrimination. Cela inclut également l’éducation à la santé sexuelle et reproductive afin de contribuer à réduire les taux de grossesses précoces et faciliter les programmes d'apprentissage accélérés pour les mères adolescentes qui retournent à l'école.
  5. Financer entièrement l'éducation, tant au niveau national qu'international, afin d’éviter d’éventuelles coupes dans les budgets alloués à l'éducation et faciliter les mesures de soutien aux filles enceintes et aux mères adolescentes, afin qu'elles puissent poursuivre leurs études. Cela permettrait également de remettre aux systèmes éducatifs de retrouver leur fonctionnement normal après la crise de la COVID-19.

Pour en savoir plus sur les obstacles auxquels sont confrontées les filles enceintes et les mères adolescentes et sur la manière de les aider à poursuivre leurs études pendant et après la pandémie de COVID-19, veuillez consulter le rapport COVID-19 Aftershocks: Access Denied (en anglais).

Pour plus d’informations sur la Coalition mondiale pour l'éducation de l'UNESCO, veuillez cliquer, ici. La Coalition a été lancée par l'UNESCO en mars 2020 pour protéger le droit à l'éducation pendant la pandémie de COVID-19. Elle regroupe actuellement plus de 150 organisations membres issues notamment des agences du système des nations unies, de la société civile, du monde universitaire et du secteur privé. Le programme phare sur le genre (en anglais) est une plateforme de travail collaboratif qui s'efforce d'aborder les dimensions de genre de l'impact de la COVID-19 sur l'éducation et de sauvegarder les progrès réalisés en matière d'égalité des genres dans l'éducation. Elle a récemment lancé une campagne pour garantir la #ContinuitéPédagogique pour chaque fille.

* Les noms des filles ont été modifiés pour protéger leur vie privée.

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Commentaires

Je suis très édifié par les cas concrets présentés ici dans le cadre du soutien à la scolarisation des filles-mères .
Notre ONG ,Centre d'Appui au Développement de la Femme en Action: CADEFA travaille déjà pour la réinsertion des filles-mères de Tshisele, dans la commune de Dibumba 2, ville de Tshikapa, en RDC , cependant , partant des expériences publiées par GPE ,nous nous engageons à revoir nos stratégies pour le rattrapage et réintégration scolaire scolaire de ces filles victimes .

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