Déclaration de la Directrice générale du GPE sur le Sommet du G20 de Rome
Photo de famille des leaders des pays du G20 à l'issue du sommet des 30 et 31 octobre 2021 à Rome en Italie.
Photo de famille des leaders des pays du G20 à l'issue du sommet des 30 et 31 octobre 2021 à Rome en Italie.

Le G20, sous la présidence de l'Italie, a placé les personnes, la planète et la prospérité au centre de ses piliers d'action pour assurer une riposte rapide à la pandémie et renforcer la résilience aux chocs futurs.

Les 30 et 31 octobre 2021, les dirigeants des pays du G20 se sont réunis à Rome, en Italie, dans le cadre de leur Sommet annuel et leur déclaration finale a réitéré leur conviction selon laquelle l'éducation est un droit humain et un outil essentiel pour une reprise économique inclusive et durable.

Je salue l'engagement des pays du G20 à garantir l'accès à une éducation de qualité pour tous, en particulier l'accent mis sur les femmes, les filles et les élèves vulnérables. La promesse de rendre les systèmes éducatifs inclusifs, adaptables et résilients est essentielle pour transformer l'apprentissage de centaines de millions d'enfants dans le monde.

J'exhorte les dirigeants à continuer à reconnaitre l'importance de l'éducation pour le développement durable dans leurs discussions à la COP26 cette semaine.

J'ai également été ravie de voir le G20 inclure l'élimination de la violence sexiste et un engagement à lutter contre la fracture numérique en promouvant l'accès universel et abordable à la connectivité pour tous d'ici 2025. Ces deux domaines sont essentiels pour atteindre l'objectif de développement durable N°4 et garantir une éducation de qualité pour chaque enfant.

La COVID-19 a créé la plus grande perturbation de l'éducation que le monde n’ait jamais connue. Alors que nous nous remettons de la pandémie et aidons les pays à mettre en place des systèmes éducatifs résilients et capables de mieux faire face aux crises futures, nous devons veiller à ce que l'éducation reste une priorité politique et financière.

En juillet, lors du Sommet mondial sur l'éducation co-présidé par le Premier ministre britannique Boris Johnson et le Président de la République du Kenya Uhuru Kenyatta, les chefs d'État et de gouvernement de 19 pays à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure ont pris des engagements historiques en faveur du financement national de l'éducation.

L'allègement, le report et la restructuration de la dette des pays à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure sont essentiels pour créer des espaces budgétaires pouvant permettre aux pays d'investir dans les secteurs sociaux, dont l'éducation. C'est pourquoi je salue également l'Initiative de suspension du service de la dette annoncée par les pays du G20.

Lors du Sommet mondial sur l’éducation, les donateurs ont promis des financements d’un montant total de 4 milliards de dollars pour permettre au GPE de soutenir l'éducation des enfants les plus marginalisés du monde. Cela nous a mis sur la bonne voie pour atteindre notre objectif de collecter au moins 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour aider à transformer l'éducation dans jusqu'à 90 pays et territoires et permettre à jusqu'à 175 millions d'enfants d'apprendre effectivement.

Mais, il faut faire beaucoup plus que cela. J'exhorte les dirigeants du G20 à continuer à donner la priorité à l'éducation des enfants les plus vulnérables du monde et à investir dans la transformation des systèmes éducatifs pour des sociétés plus prospères, stables et équitables.

Photo de famille des leaders des pays du G20 à l'issue du sommet des 30 et 31 octobre 2021 à Rome en Italie.
Photo de famille des leaders des pays du G20 à l'issue du sommet des 30 et 31 octobre 2021 à Rome en Italie.

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