Riposte à la COVID-19
Allocation : 15 millions $US
Années : 2021-2022
Agent partenaire : Banque mondiale
Document clé :
Le financement de 15 millions de dollars soutiendra :
- la création de contenu pour le programme d'apprentissage à distance via la radio, la télévision, les téléphones mobiles et Internet ;
- la conception de modules d'apprentissage pour les enfants appartenant à des groupes marginalisés, des familles pauvres ou des enfants handicapées ;
- la mise à la disposition des parents, de conseils et d'une ligne verte gratuite mettant en relation enseignants et élèves pour soutenir l'apprentissage de ces derniers depuis leurs domiciles ;
- la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation pour promouvoir l'hygiène et les pratiques de sécurité liées au COVID-19, et pour encourager les élèves à rester scolarisés ;
- la préparation à la réouverture des écoles via l'élaboration de protocoles de santé et de sécurité, et la mise à la disposition des administrations locales de conseils sur la réouverture progressive des écoles ;
- la mise en œuvre de campagnes de réinscription ciblant les élèves les plus à risque d'abandon ;
- la formation des enseignants et la mise à leur disposition d'outils pour les aider à mieux prendre en compte la santé mentale de leurs élèves ;
- la mise en œuvre d'évaluations de l'apprentissage pour une meilleure préparation des programmes de rattrapage scolaire.
Fin mars 2020, le bureau de l'UNICEF au Bangladesh a également reçu un financement du GPE de 140 000 $ US destiné à soutenir le ministère de l'Éducation. Le financement a servi à :
- lancer une discussion sur la plateforme d'apprentissage à distance ;
- promouvoir les contenus éducatifs liés au COVID-19 via les médias sociaux ;
- développer une plateforme numérique pour les enseignants.
L'éducation au Bangladesh
Le système éducatif du Bangladesh accueille environ 40 millions d’élèves. L'apprentissage se fait tant par des canaux formels que non formels.
Le système éducatif formel comprend l'enseignement préprimaire (pour les enfants de 5 ans), le primaire (niveaux 1 à 5), secondaire (niveaux 6 à 12), l'enseignement et la formation techniques et professionnels et l'enseignement supérieur.
L’éducation y est gratuite et obligatoire de l'enseignement primaire jusqu'au niveau 5. Deux ministères partagent les responsabilités de gestion du système éducatif :
- Le Ministère de l’éducation primaire et de masse pour l’enseignement primaire (niveaux 1 à 5)
- Le Ministère de l'Éducation pour l'enseignement secondaire (niveaux 6 à 12), l'enseignement et la formation techniques et professionnels, l'enseignement supérieur, les madrasas et autres écoles religieuses.
L'analyse du secteur de l'éducation faite en 2020 indique que le pays a atteint la scolarisation quasi universelle au niveau du primaire avec une parité entre les sexes. Le taux net de scolarisation était de 98 % en 2018.
Depuis l’afflux de réfugiés venant du Myanmar, le gouvernement a dirigé la réponse humanitaire menée dans le district de Cox’s Bazar. Historiquement, le district a toujours affiché certains des indicateurs les plus bas du pays en matière d'enseignement primaire.
Les taux de fréquentation scolaire ont commencé par chuter, notamment en ce qui concerne les filles ; et les taux d'abandon scolaire ont augmenté à travers le district. Mais en 2018, les inscriptions s'étaient considérablement améliorées dans le district, atteignant un taux net de scolarisation de 94,6 % contre 98 % de moyenne nationale.
Cependant, seulement 60 % des enfants et des jeunes âgés de 12 à 24 ans ont déclaré avoir terminé l'école primaire à Teknaf et 75 % à Ukhiya.
Du fait de restrictions gouvernementales et de directives politiques, les enfants rohingyas n'ont droit qu'à une éducation informelle et doivent adhérer aux Directives pour le programme d'éducation informelle.
51 % des réfugiés rohingyas sont des enfants de moins de 18 ans. Malgré des progrès significatifs au cours des deux dernières années, plus de 30 % des enfants et des jeunes rohingyas âgés de 3 à 24 ans n’ont toujours pas accès à l'éducation. 83 % des adolescents âgés de 15 à 18 ans n'ont pas accès à des activités éducatives ou de développement de leurs compétences.
Le plan d'intervention conjoint, lancé en mars 2020 et élaboré sous la direction du gouvernement - avec une implication étroite de la communauté humanitaire -, a révélé que les principaux facteurs qui empêchent les enfants et les jeunes d'accéder pleinement à l'éducation sont les barrières socioculturelles, les mariages précoces et le besoin de contribuer aux charges de leurs maisons.
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Dernier financement

Des élèves dans une école pour enfants réfugiés au Bangladesh
Le financement pour la mise en œuvre du programme de 53,9 millions de dollars soutient le plan sectoriel de l'éducation 2020-2025 du pays à travers une collaboration renforcée entre le ministère de l'enseignement primaire et de l'éducation des masses (MoPME) et le ministère de l'Éducation (MoE).
L'essentiel du financement sera alloué via un fonds commun réunissant cinq partenaires de développement (Banque mondiale, Banque asiatique de développement, Union européenne, Japon et UNICEF) qui mutualisent leurs fonds pour soutenir la mise en œuvre de ce quatrième programme de développement de l'enseignement primaire (PEDP4).
Il s'agit ici d'un financement additionel à celui du programme de la Banque mondiale intitulé : Pour un apprentissage de qualité pour tous (QLEAP, du sigle en anglais).
Le programme vise notamment à :
- Améliorer les compétences des enseignants et des directeurs d'écoles à travers des activités de développement professionnel continu ;
- Dispenser des cours de rattrapage pour améliorer les résultats d'apprentissage des élèves et mettre en œuvre et institutionnaliser les évaluations des apprentissages ;
- Accroître l'efficacité et renforcer la responsabilisation dans la gestion des subventions accordées aux écoles et produire des rapports sur la base des données ouvertes disponibles pour renforcer les capacités institutionnelles du pays ;
- Améliorer l'accès à un enseignement préscolaire de qualité.
Le Bangladesh a également reçu un financement accéléré de 8 millions de dollars pour soutenir les efforts du gouvernement et de ses partenaires à garantir que les Myanmarais déplacés et les enfants des communautés d'accueil touchés par la crise humanitaire à Cox's Bazar aient accès à une éducation de qualité grâce à des plateformes d'apprentissage alternatives et à distance.
Le programme vise à :
- Accroître les taux d'accès et de rétention scolaire et améliorer l'apprentissage en garantissant l'accès à des opportunités d'apprentissage équitables et sensibles au genre dans un environnement favorable et protecteur pour les enfants touchés par la crise ;
- Améliorer la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage en offrant à tous les enfants touchés par la crise, une éducation de qualité et équitable, conforme aux normes en vigeur dans le secteur de l'éducation ;
- Renforcer l'engagement communautaire en garantissant aux Myanmarais déplacés de force et aux communautés d'accueil une participation, une appropriation et un engagement actifs dans l'éducation des filles et des garçons.
Financements
Tous les montants sont en dollars américains.
Type de financement | Années | Allocations | Utilisation | Agent partenaire | |
COVID-19 | 2021-2022 | 15 000 000 | 0 | WB | Rapport d'avancement |
---|---|---|---|---|---|
Financement accéléré | 2018-2022 | 8 332 407 | 6 931 786 | UNICEF | Rapport d’avancement |
2021 | 10 780 000 | 0 | UNICEF | ||
Mise en œuvre d'un programme | 2022-2024 | 53 900 000 | 28 455 | WB | |
2016-2018 | 90 833 333 | 90 833 333 | WB | Rapport d'achèvement | |
Préparation d'un plan sectoriel | 2019-2021 | 465 000 | 465 000 | UNESCO | |
Préparation d'un programme | 2020-2021 | 294 975 | 286 160 | WB | |
2015 | 100 000 | 99 550 | WB | ||
Total | 179 705 715 | 98 644 284 |
Dans le cadre de ses investissements pour soutenir les efforts de plaidoyer et de responsabilité sociale des organisations de la société civile, l’Éducation à voix haute du GPE soutient :
- la Campagne pour l'éducation populaire (CAMPE) sur la période 2019-2021. Cette aide s'appuie sur les 11 ans de soutien du Fonds de la société civile pour l'éducation (FSCE) aux coalitions nationales de l'éducation, pour leur engagement dans le dialogue sur les politiques sectorielles de l'éducation ;
- l’ONG Street Child dans ses efforts pour mobiliser une alliance de plaidoyer dans plusieurs pays partenaires, dont le Bangladesh, sur la période 2021-2023.
Le GPE avait déjà accordé un financement du FSCE à la Campagne pour l'éducation populaire (CAMPE) pour soutenir son engagement dans le dialogue sur les politiques sectorielles et renforcer la prise en compte des voix des citoyens dans les programmes de réformes du secteur visant à garantir une éducation de qualité, équitable et mieux financée.