Ce blog a été précédemment publié sur le site de L'Éducation à voix haute.
Pour la neuvième année consécutive, le nombre de personnes déplacées de force a atteint de nouveaux records. En effet, selon le HCR une personne sur 95 dans le monde est aujourd'hui déplacée de force en raison d'un conflit, d’une situation de violence ou de persécution et, le nombre de personnes déplacées en raison du changement climatique ne cesse de croître.
Les enfants de familles déplacées font face à de sérieux défis dans la poursuite de leur éducation, tels que les pertes d'apprentissage, la discrimination à l'école, les barrières linguistiques et la pauvreté. Les enfants réfugiés et déplacés sont parmi les plus susceptibles d'abandonner l'école.
« Les conséquences des déplacements sur l'éducation des enfants sont nombreuses et variées. Face à l’augmentation des conflits et des impacts négatifs du changement climatique, travailler à assurer l’éducation dans les zones vulnérables touchées par les déplacements, est une préoccupation essentielle de L’Éducation à voix haute et nombre de nos partenaires » déclare Lars Udsholt, responsable de programme mondial à L'Éducation à voix haute.
En effet, 41 % des nombreuses coalitions nationales de l'éducation soutenues par L’Éducation à voix haute travaillent avec des organisations membres représentant des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays (déplacés internes) et des personnes réfugiées.
En outre, l’intersection entre le déplacement et d’autres formes de vulnérabilité et de marginalisation est une question essentielle pour deux des alliances transnationales de la société civile soutenues par L’Éducation à voix haute.