Le conflit en cours depuis 2015 a conduit à une crise humanitaire au Burkina Faso et a lourdement pesé sur le secteur de l'éducation.
Les inscriptions dans l’enseignement primaire et secondaire sont en baisse constante. En 2019 par exemple, 54 % des enfants âgés de 6 à 16 ans n’étaient pas scolarisés.
Avec plus de 6 000 écoles fermées, un million d’enfants et 31 000 enseignants touchés par la crise, le Burkina Faso travaille à renforcer la résilience de son système éducatif et à mieux répondre aux besoins de tous les enfants.
Comme indiqué dans son Pacte de partenariat, le gouvernement travaille avec le GPE et d’autres partenaires pour garantir l’accès à l’éducation pour tous dans un contexte de crise humanitaire et sécuritaire.
S'étendant de l'enseignement préscolaire à l'enseignement secondaire, les efforts de réforme comprennent le développement de l'offre de services éducatifs par la construction d'infrastructures et le développement de l'éducation alternative et de l'enseignement à distance.
Une approche holistique de l’éducation en situation d’urgence soutiendra les apprenants touchés par les crises, les filles et les enfants vulnérables. Elle favorisera également un meilleur recrutement, une meilleure répartition et un meilleur développement professionnel des enseignants de sorte à améliorer l'enseignement et l'apprentissage.
L’engagement du pays en faveur d’une planification et d’une élaboration de politiques sensibles au genre vise à lutter contre les inégalités qui affectent les filles.