Riposte à la COVID-19
Allocation : 7 millions de dollars
Années : 2021-2022
Agent partenaire : Banque mondiale
Documents clés :
Le programme soutenu par ce financement accéléré COVID-19 de 7 millions de dollars vise à :
- améliorer l'accès aux contenux éducatifs en proposant des ressources sous divers formats (papier et numérique) afin qu'elles soient accessibles via des téléphones mobiles, la radio, la télévision et les plateformes d'apprentissage en ligne
- soutenir la mise en œuvre d'un partenariat entre EduTchad et la compagnie de téléphonie mobile Tigo, afin de permettre aux apprenants de se connecter gratuitement à ce site qui propose des contenus éducatifs
- former les enseignants à l'élaboration et la diffusion de contenu éducatif grâce à un système d'apprentissage à distance multimodal
- soutenir la mise en œuvre d'une campagne de sensibilisation des communautés à travers les médias sur l'importance du retour à l'école, le respect des mesures de prévention de la COVID-19 et la prise en compte des spécifités liées au genre
- soutenir la réouverture des écoles en toute sûreté en installant des points d'eau, d'assainissement et d'hygiène
- soutenir les programmes visant à apporter un soutien psychosocial aux enseignants, aux élèves et aux parents.
Fin mars 2020, le bureau de l'UNICEF au Tchad a reçu un financement du GPE de 70 000 $ US destiné à aider le ministère de l'Éducation à planifier sa riposte à la pandémie de coronavirus (COVID-19).
L'éducation au Tchad
Le Plan Intérimaire de l’Éducation du Tchad (PIET), qui couvre la période 2018-2020, vise à améliorer la qualité, les résultats d'apprentissage (temps d'apprentissage, affectation des enseignants, méthodes d'enseignement, réduction des taux de redoublements à tous les niveaux) ainsi que les taux d'achèvement, la réglementation et l'alignement de l'offre en formation professionnelle et technique aux besoins du marché du travail.
Le pays prévoyait d'élaborer une stratégie sectorielle décennale devant couvrir la période 2017-2026 mais, la crise financière a été si grave qu'il n'a pas été possible d'élaborer un cadre financier viable compatible avec les données sur l'éducation.
Il est probable que le pays étende le PIET jusqu'à fin 2021. La crise financière qui n’a cessé d’évoluer a entrainé des perturbations considérables en termes de prestation des services éducatifs, notamment dans les zones rurales.
Le système scolaire tchadien repose sur trois principales catégories d'enseignants : les fonctionnaires, les enseignants communautaires formés et les enseignants communautaires non formés.
Le secteur est confronté à de nombreux défis, notamment le manque de financement, l'indisponibilité des données sur l'éducation, les disparités entre zones rurales et urbaines en termes d'accès et de qualité de l'éducation, l'afflux de réfugiés fuyant les conflits dans les pays voisins (RCA, Nigéria et Soudan) et la situation fragile dans la région du lac-Tchad qui a engendré un nombre important d'enfants déplacés à l'intérieur du pays.
Pour surmonter ces défis, le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures, notamment l'adoption d'une politique d'éducation bilingue (français et arabe) au niveau de l'enseignement de base ; l’intégration du réseau des écoles des camps de réfugiés dans le système scolaire national, l’amélioration du SIGE et des programmes scolaires, pour ne citer que quelques-uns.Infos et derniers blogs
Dernier financement
En 2018, le GPE a soutenu le Projet de renforcement de l'éducation au Tchad (PREAT) grâce à un financement de 27,8 millions de dollars. Son objectif était de soutenir le Plan d’éducation intérimaire du pays et de contribuer aux efforts du gouvernement pour préserver et élargir l’accès à l’enseignement primaire, améliorer les taux d’achèvement et augmenter les taux d’alphabétisation.
En raison de la crise économique persistante à laquelle le pays est confronté, le GPE a accordé au Tchad 22,2 millions de dollars supplémentaires.
Ce financement supplémentaire cible les composantes existantes du PREAT approuvé en 2018, et répond ainsi aux principaux défis du pays en matière d'éducation, notamment l'élimination des inégalités sociales et entre les sexes en matière d’accès à l’éducation, en mettant un accent particulier sur les régions les plus pauvres affichant de faibles taux de scolarisation des filles.
Environ 96 % du financement supplémentaire est destiné à augmenter la quantité et/ou améliorer la qualité des activités du programme approuvé, et les 4 % restant sont destinés aux nouvelles activités prévues dans les sous-composantes existantes.
Les principales composantes du programme sont :
- Amélioration de l'accès à l'enseignement primaire à travers :
- l’amélioration des infrastructures (construction de nouvelles salles de classe, latrines, points d’eau, etc.)
- l’appui à la contractualisation et au subventionnement des enseignants.
- Amélioration de l'encadrement et des conditions d'enseignement à travers :
- l’achat de manuels et des formations des enseignants à leurs usages
- l’amélioration de la formation continue des enseignants et de ceux qui soutiennent les améliorations pédagogiques en classe
- l’amélioration du système d'évaluation de l'apprentissage.
- Amélioration de l'accès et de la qualité de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle à travers :
- le soutien à l'alphabétisation
- le soutien à l'éducation de base non formelle.
- Renforcement de la gestion du système éducatif à travers :
- le renforcement des capacités des différentes parties prenantes pour une meilleure coordination et gestion du secteur
- le renforcement du système d'information de gestion de l'éducation (SIGE).
Le programme a deux agents partenaires. L'UNICEF est responsable de la composante I, tandis que l'UNESCO soutient les composantes III et IV. Pour la composante II, l'UNICEF soutient les activités liées aux manuels, tandis que l'UNESCO soutient la formation continue des enseignants et l'évaluation des apprentissages.
Le programme soutenu par le financement accéléré de 10 millions de dollars a quatre principaux objectifs :
- Améliorer l'inclusivité, notamment pour les filles, dans les zones d'urgence
- Renforcer la qualité de l'éducation des populations défavorisées
- Développer les capacités de prise en charge des populations analphabètes et des jeunes non scolarisés
- Renforcer les capacités de pilotage et de gestion du système pour l'éducation en situation d'urgence.
Les composantes du programme visent notamment à :
- Soutenir l'offre et la demande en matière d'inclusivité dans les zones d'urgence et d'insécurité alimentaire
- Soutenir la formation de base des enseignants communautaires et le développement de solutions durables de qualification et de certification
- Appuyer la mise en œuvre de nouvelles stratégies d'alphabétisation et d'éducation non formelle, en accordant la priorité aux zones d'éducation en situations d'urgence
- Renforcer le système d'information sur la gestion de l'éducation pour améliorer la qualité des données, y compris dans les situations d'urgence.
Financements
Tous les montants sont en dollars américains.
Type de financement | Années | Allocations | Utilisation | Agent partenaire | |
COVID-19 | 2021-2022 | 7 000 000 | 0 | WB | |
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Financement accéléré | 2021-2023 | 10 000 000 | 1 492 243 | UNESCO | |
2016-2017 | 6 955 170 | 6 950 963 | UNICEF | Rapport d'avancement | |
Mise en œuvre d'un programme | 2018-2023 | 50 044 830 | 33 631 754 | UNESCO, UNICEF | |
2013-2017 | 7 029 066 | 7 029 066 | UNESCO | ||
2013-2017 | 40 140 000 | 40 044 367 | UNICEF | Rapport d'achèvement | |
Préparation d'un plan sectoriel | 2020-2023 | 500 000 | 412 410 | WB | |
2016-2017 | 165 078 | 165 078 | UNESCO | ||
Préparation d'un programme | 2018-2019 | 182 669 | 182 669 | UNICEF | |
2016-2018 | 199 605 | 199 605 | UNICEF | ||
2014 | 129 820 | 129 820 | UNICEF | ||
2014 | 106 000 | 106 000 | UNESCO | ||
Total | 122 452 238 | 90 343 975 |